La protection de la forêt amazonienne, et la valeur ajoutée sociale et environnementale sont les questions discutées lors du Forum Mondial du Développement Durable
MANAUS, Brésil, March 27, 2012 /PRNewswire/ --
A la clôture de l'événement, un engagement a été signé par LIDE afin de mobiliser la société vers une législation pour assurer le développement durable
La militante pour la justice sociale et la protection de l'environnement, Bianca Jagger, a soulevé la question du « Développement durable et des droits de l'homme . » au cours des discussions du 3ème Forum mondial de développement durable à Manaus. Elle a noté que l'Amazonie est un trésor extraordinaire, qui abrite de nombreuses espèces, et que nous avons déjà perdu beaucoup de kilomètres de la forêt amazonienne. Bianca a exprimé son soutien à l'investissement dans l'énergie durable. « Nous ne pouvons pas sacrifier les générations présentes et futures au nom du développement. »
(Photo: http://www2.prnewswire.com.br/imgs/pub/2012-03-25/original/640.jpg)
Virgilio Viana, surintendant général du FAS - Fundacao Amazonas Sustentavel (Fondation pour une Amazonie durable), prononce une conférence intitulée « REDD +: une alternative pour les entreprises et les collectivités. » Comme il le voit, le défi consiste à arrêter la déforestation de l'Amazonie. « Les gens ne détruisent pas la forêt parce qu'ils sont stupides, mais parce qu'ils sont intelligents et rationnels, et qu'ils veulent améliorer leur vie. La logique est de faire en sorte que le développement économique travaille en faveur de la forêt et non contre elle. »
Pour sa part, Almir Surui, chef de Surui Paiter (Rondônia), a parlé de « L'économie verte et des peuples de la forêt amazonienne.» en soulignant que « Les politiques publiques et privées ne parviennent pas à atteindre les communautés qu'elles sont censées atteindre. Surui a demandé aux hommes d'affaires de prendre part à la création d'un modèle pour le développement en Amazonie.
Oskar Metsavaht, styliste et homme d'affaires, fondateur et président du label Osklen, a parlé de « Développement durable et de l'industrie souhaitable. » Comme il le voit, les gens du Brésil ont besoin d'améliorer leur vie. « Le Brésil a besoin de se développer économiquement, et il dispose d'un espace vaste pour devenir un pays développé avec une répartition équitable du revenu d'une manière durable. » Pour Metsavaht, un des obstacles est le manque d'un plan d'image de marque. « A moins que nous ayons une valeur ajoutée, nous allons simplement continuer à être les fournisseurs de matières premières, en ne parlant que de charité. ». « Nous devons montrer qu'il est plus intéressant d'acheter des produits durables provenant du Brésil que les marques célèbres américaines, faites avec une main d'œuvre à bon marché en provenance de la Chine. »
A la clôture, Joao Doria Jr., président de LIDE - Grupo de Lideres Empresarias (Groupe des chefs d'entreprise), a lu la charte d'Amazonie. Dans ce document, LIDE a signé un engagement pour mobiliser la société brésilienne à adopter une législation nationale pour mettre en place des paiements pour les services environnementaux, tout en reconnaissant que ce mécanisme est essentiel pour assurer un développement durable. Il a également souligné d'autres questions importantes à cet égard. Le texte intégral de la charte est à l'adresse: http://www.lidebr.com.br.
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