ARIAD annonce les données mises à jour de l'essai pivot PACE sur ponatinib, son inhibiteur pan-BCR-ABL expérimental
AMSTERDAM, et CAMBRIDGE, Massachusetts, June 18, 2012 /PRNewswire/ --
~ Solide activité anti-leucémique chez les patients atteints d'une LMC qui sont devenus résistants ou intolérants aux inhibiteurs de la tyrosine kinase disponibles
~ 54 % de réponse cytogénétique majeure et 30 % de réponse moléculaire majeure signalée chez des patients atteints d'une LMC en phase chronique lourdement prétraités
~ Les données appuient la soumission d'ARIAD pour l'approbation par l'EMA de la mise sur le marché de ponatinib en Europe
ARIAD Pharmaceuticals, Inc. (NASDAQ : ARIA) a annoncé aujourd'hui les données clinique mises à jour de l'essai pivot PACE sur son inhibiteur pan-BCR-ABL expérimental, ponatinib, chez des patients atteints d'une leucémie myéloïde chronique (LMC) ou d'une leucémie aiguë lymphoblastique à chromosome Philadelphie positif (LAL Ph+), qui sont résistants ou intolérants au dasatinib ou au nilotinib ou présentent la mutation T315I. Ces données montrent que 54 pour cent des patients atteints d'une LMC en phase chronique dans l'essai, y compris 70 pour cent des patients présentant une mutation T315I, ont obtenu une réponse cytogénétique majeure.
Les données de l'essai PACE ont été présentées Dimanche à 8h30 (heure d'Europe centrale) dans le cadre d'une présentation orale au congrès annuel de 2012 de l'association européenne d'hématologie (EHA) qui a lieu à Amsterdam, Pays-Bas. À partir de ces données cliniques, ARIAD prévoit de déposer une soumission réglementaire pour l'obtention de l'approbation de mise sur le marché de ponatinib en Europe et aux États-Unis au troisième trimestre de 2012.
« Les données de l'essai pivot PACE montrent une solide activité anti-leucémique du ponatinib chez les patients atteints d'une LMC à tous les stades, qui sont résistants ou intolérants au dasatinib ou au nilotinib, ou qui présentent une mutation T315I, une forme rare de la LMC, pour laquelle il n'existe aucune option de traitement disponible », a déclaré Jane F. Apperley, professeur et présidente, département d'hématologie de l'Imperial College, et chef de service, département d'hématologie clinique, à l'Imperial College Healthcare NHS Trust, Londres, Angleterre. « Des réponses cliniques au ponatinib ont été observées chez les patients, quels que soient leur statut de mutation ou leur stade la maladie, et les réponses semblent être durables, avec 93 pour cent des patients atteints d'une LMC en phase chronique prévus pour rester en réponse cytogénétique majeure à un an. Cela souligne clairement la puissance de ponatinib. »
La LMC est un cancer des globules blancs qui est diagnostiqué chez environ 7 000 patients chaque année en Europe.[1] La LMC est un type de leucémie caractérisée par un accroissement non régulé de la croissance des cellules myéloïdes en prédominance dans la moelle osseuse et l'accumulation de ces cellules dans le sang. La marque génétique de la LMC est le chromosome Philadelphie, une anomalie résultant en la fusion des gènes BCR et ABL. On l'appelle alors la LMC à chromosome Philadelphie positif ou LMC Ph+.[2]
Le traitement de la LMC comprend généralement une thérapie ciblée, un inhibiteur de la tyrosine kinase (ITK), (par ex., imatinib, dasatinib ou nilotinib) suivie par une chimiothérapie si la maladie évolue.[3] La LAL Ph+ est un sous-type de leucémie aiguë lymphoblastique qui porte le chromosome Ph+ produisant le gène de fusion BCR-ABL. Elle est connue pour avoir un cours plus agressif que la LMC et est souvent traitée avec une association de chimiothérapie et d'ITK. Ces deux maladies exprimant la protéine BCR-ABL, cela devrait les rendre potentiellement sensibles au traitement par ponatinib.
Pour ces deux maladies, l'objectif du traitement est d'obtenir une rémission de la maladie en diminuant le nombre de cellules leucémiques Ph+ et en obtenant une réponse cytogénétique majeure (RCyM) (moins de 35 pour cent de cellules Ph+) ou une réponse cytogénétique complète (RCyC) (aucune cellule Ph+). Une réponse moléculaire est l'objectif suivant du traitement car, même après qu'une personne ait obtenu une réponse cytogénétique, il peut toujours exister de petits nombres de cellules leucémiques dans son sang, qui sont indécelables selon les méthodes cytogénétiques.[4] Avec le temps, les patients peuvent développer une résistance ou une insensibilité aux thérapies ciblées actuellement disponibles (ITK), ce qui influe sur la rémission de la maladie.[5]
« Il est nécessaire de trouver de nouvelles options de traitement efficaces pour aider tous les patients atteints d'une LMC à obtenir et conserver une réponse optimale au traitement. Avec le temps, la résistance et/ou l'intolérance aux thérapies par ITK disponibles continue à représenter un problème pour un groupe important de patients », a rappelé Sandy Craine, fondatrice et directrice du groupe de soutien de la LMC. « Les données de l'essai PACE montrent que ponatinib continue à tenir de vraies promesses en tant que traitement potentiel pour les cas les plus difficiles, notamment les patients présentant une mutation T315I résistante à de multiples médicaments. Selon nous, ce sont des nouvelles très positives pour cette population plus difficile à traiter. »
Résultats mis à jour présentés à l'EHA
- Conception de l'essai
- Les données d'efficacité sur 444 patients traités dans six cohortes pré-spécifiées recevant 45 mg de ponatinib administré par voie orale une fois par jour ont été rapportées à l'EHA .
- Les patients ont été affectés dans une cohorte en fonction de leur phase de la maladie (LMC en phase chronique, phase accélérée ou phase blastique/LAL Ph+ ) et de leur statut de mutation T315I (avec ou sans mutation).
- Quatre-vingt-quinze pour cent des patients dans l'essai avaient reçu au moins deux inhibiteurs de la tyrosine kinase avant l'inclusion. Cinquante-huit pourcent des patients avaient reçu trois inhibiteurs de la tyrosine kinase ou plus avant l'inclusion.
- Les patients en phase chronique ont passé des évaluations de la moelle osseuse environ tous les trois mois pour la détermination de la réponse cytogénétique. Les résultats pour chacun des 444 patients traités dans l'étude ont été fondés sur au moins six mois de données de réponse disponibles.
- Le statut de mutation T315I était déterminé à l'aide d'un test de séquençage normalisé selon la technique de Sanger de la société MolecularMD à Portland, en Oregon.
- Patients atteints d'une LMC en phase chronique évaluables pour la réponse cytogénétique (N = 267)
- Selon l'évaluation de l'ensemble des patients en phase chronique évaluables dans l'essai, 54 % (144 sur 267) ont obtenu une réponse cytogénétique majeure (RCyM), dont 44 % obtenant une réponse cytogénétique complète (RCyC). Le suivi médian des patients atteints d'une LMC en phase chronique est de 10,1 mois. La RCyM est le principal critère d'évaluation pour les patients atteints d'une LMC en phase chronique dans cet essai pivot sur ponatinib.
- Parmi les 64 patients atteints d'une LMC en phase chronique présentant une mutation T315I, 70 % (45 sur 64) de ces patients ont obtenu une RCyM, dont 66 % obtenant une RCyC. Le taux de RCyM chez les patients évaluables en phase chronique sans mutation T315I était de 49 % (99 sur 203).
- Trente pour cent (79 sur 267) des patients en phase chronique ont obtenu une réponse moléculaire majeure (RMM). Parmi les 64 patients en phase chronique présentant une mutation T315I, 50 % (32 sur 64) ont atteint une RMM. La RMM est le principal critère d'évaluation dans l'essai d'ARIAD de phase 3 prévu sur ponatinib par rapport à imatinib chez des patients nouvellement diagnostiqués avec une LMC, qui devrait débuter le 3e trimestre de 2012.
- Réponses chez les patients en phase chronique ayant reçu uniquement un ITK antérieur (N = 19)
- Il y avait un total de 19 patients en phase chronique traités par ponatinib dans l'essai PACE qui avaient précédemment reçu uniquement un inhibiteur de la tyrosine kinase (ITK). Treize de ces patients avaient précédemment été traités par imatinib uniquement et six avaient précédemment reçu soit du dasatinib, soit du nilotinib. Parmi les 19 patients qui ont reçu du ponatinib suite à un traitement avec uniquement un ITK antérieur, 84 pour cent (16/19) ont obtenu une RCyM.
- Patients atteints d'une LMC en phase avancée évaluables pour la réponse (N = 177)
- Soixante pour cent (39 sur 65) des patients en phase accélérée dans la cohorte des patients résistants ou intolérants ont obtenu une réponse hématologique majeure (RHMa). Cinquante pour cent (9 sur 18) des patients en phase accélérée présentant une mutation T315I ont obtenu une RHMa. La RHMa est le principal critère d'évaluation chez les patients atteints d'une LMC en phase accélérée et en phase blastique ou d'une LAL Ph+ dans l'essai.
- Trente-cinq pour cent (17 sur 48) des patients atteints d'une LMC en phase blastique ou d'une LAL Ph+ dans le groupe résistant ou intolérant ont obtenu une RHMa. Similairement, 33 % (15 sur 46) des patients atteints d'une LMC en phase blastique ou d'une LAL Ph+ présentant une mutation T315I ont également obtenu une RHMa.
- Trente-cinq pourcent (22 sur 65) des patients en phase accélérée et 27 % (13 sur 48) des patients en phase blastique ou des patients atteints de LAL Ph+ dans les cohortes de patients résistants ou intolérants ont obtenu une RCyM. Vingt pour cent (13 sur 65) des patients en phase accélérée et 23 pour cent (11 sur 48) des patients en phase blastique ou atteints d'une LAL Ph+ dans ce même groupe ont obtenu une RCyC.
- Profil d'innocuité (N = 449)
- Les données d'innocuité mises à jour montrent que ponatinib a un profil favorable chez ces patients lourdement prétraités.
- Les événements indésirables les plus fréquents considérés comme étant liés au ponatinib comprenaient la thrombocytopénie (chez 35 % des patients), l'érythème (32 %), la sécheresse de la peau (30 %), la douleur abdominale (22 %), et les céphalées (18 %). Un taux élevé de lipase sérique, la fatigue et l'arthralgie ont été observés moins fréquemment.
- L'incidence de la pancréatite à travers l'étude et en incluant tous les grades était de 6 %. La pancréatite a été précédemment déterminée comme étant la toxicité dose-limitante de ponatinib dans l'essai de phase 1.
« Ces résultats de l'essai PACE mis à jour montrent une réponse bénéfique et un taux de réponse moléculaire croissant au ponatinib », a déclaré Frank G. Haluska, M.D., Ph.D., vice-président senior et directeur médical exécutif chez ARIAD. « Il est important de noter que ces données apportent des preuves évidentes d'un profil d'innocuité et de tolérance favorable du ponatinib chez les patients atteints d'une LMC résistants ou intolérants. Le profil des événements indésirables est similaire à celui observé dans l'étude de phase 1 antérieure sur ponatinib, même si l'incidence de pancréatites est inférieure dans l'essai PACE », a ajouté Dr Haluska.
À propos d'ARIAD
ARIAD Pharmaceuticals, Inc. est une société de traitements oncologiques émergents à l'échelle mondiale, axée sur la découverte, le développement et la commercialisation de médicaments destinés à transformer la vie des patients cancéreux. L'approche d'ARIAD de la conception de médicaments basée sur la structure a permis la découverte en interne de trois produits candidats ciblés moléculairement pour les cancers résistants aux médicaments et difficiles à traiter, notamment certaines formes de la leucémie myéloïde chronique, les sarcomes des tissus mous et osseux et le cancer pulmonaire non à petites cellules. Pour obtenir des informations complémentaires, veuillez consulter le site Internet http://www.ariad.com.
Ce communiqué de presse contient des « énoncés prospectifs », notamment, entre autres, des énoncés portant sur les données cliniques mises à jour pour ponatinib, les effets positifs du traitement par ponatinib dans le temps et le calendrier des soumissions réglementaires pour l'obtention des approbations de mises sur le marché. Les énoncés prospectifs sont fondés sur les attentes de la direction et sont assujettis à certains facteurs, à des risques et à des incertitudes susceptibles d'entraîner un écart important entre les résultats, les issues des événements, les calendriers et performances réels et ceux exprimés ou prétendus dans lesdits énoncés. Ces risques et incertitudes comprennent, entre autres, les données précliniques et les données cliniques à un stade précoce pouvant ne pas être répliquées dans des études cliniques menées à un stade ultérieur, les coûts associés à notre recherche, développement, fabrication et autres activités, la conduite, le calendrier et les résultats des études précliniques et cliniques de nos produits candidats, l'adéquation de nos ressources en capital et la disponibilité de financements complémentaires, ainsi que d'autres facteurs détaillés dans les rapports publics déposés par la société auprès de la Securities and Exchange Commission des États-Unis Les informations fournies dans ce communiqué de presse sont correctes dans l'état de nos connaissances à la date de diffusion originale. La société n'a pas l'intention de mettre à jour ces énoncés prospectifs après la date de ce document afin de les faire coïncider aux résultats réels ou aux changements dans les attentes de la société, sauf si la loi l'exige.
Références :
1. Rohrbacher M, Hasford J. Epidemiology of chronic myeloid leukaemia (CML). Best Pract Res Clin Haematol.
[http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/19959081?dopt=Abstract ] 2009 Sep;22(3):295-302. Based on current estimate of population of Europe (738,199,000 in 2010).
2. McMillian Cancer Support web site. Section: What is CML? http://www.macmillan.org.uk/Cancerinformation/Cancertypes/Leukaemiachronicmyeloid/AboutCML/WhatisCML.aspx Consulté le : 8 juin 2012
3. McMillian Cancer Support web site. Section: Treating CML http://www.macmillan.org.uk/Cancerinformation/Cancertypes/Leukaemiachronicmyeloid/TreatingCML/Treatmentoverview.aspx Consulté le 8 juin 2012
4. McMillian Cancer Support web site. Section: Treating CML - Monitoring targeted therapies http://www.macmillan.org.uk/Cancerinformation/Cancertypes/Leukaemiachronicmyeloid/TreatingCML/Monitoringtargetedtherapies.aspx Consulté le 8 juin 2012
5. McMillian Cancer Support web site. Section: Symptoms & diagnosis - Phases of CML http://www.macmillan.org.uk/Cancerinformation/Cancertypes/Leukaemiachronicmyeloid/Symptomsdiagnosis/Phases.aspx. Consulté le 8 juin 2012
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