De nouvelles données montrent les avantages de DIFICLIR ™ chez les patients cancéreux à haut risque d'infection à Clostridium difficile (ICD)
STAINES, Royaume-Uni, April 6, 2012 /PRNewswire/ --
L'infection à Clostridium difficile (ICD), une maladie potentiellement mortelle, est l'une des infections nosocomiales les plus courantes en Europe [1]
Lors du 22ème Congrès européen de microbiologie clinique et des maladies infectieuses (ECCMID), de nouvelles données présentées montrent que chez les patients atteints de cancer avec ICD, DIFICLIR (fidaxomicine) peut offrir des avantages significatifs en termes de guérison clinique*, de récidive[#] et de guérison clinique prolongée[=][2].
Les données présentées proviennent de deux essais cliniques de phase III. Une analyse rétrospective a permis de comparer le devenir des patients selon qu'ils étaient ou non porteurs d'un diagnostic de cancer. Au cours des essais cliniques, les données sur le diagnostic du cancer n'ont pas été recueillies en tant que critère prédéfini.
L'ICD, l'une des principales causes de diarrhée nosocomiale chez l'adulte [1], est devenue un problème croissant dans les hôpitaux, les maisons de repos et les autres centres de soins de longue durée[3]. Le risque d'ICD augmente avec la durée d'hospitalisation[4] Les patients traités par chimiothérapie et ceux porteurs de tumeurs solides peuvent être particulièrement sensibles à l'ICD en raison de leurs longs séjours hospitaliers et de l'exposition à de nombreux antibiotiques et agents de chimiothérapie[5].
« Les patients atteints de cancer constituent une population vulnérable à risque élevé d'ICD, du fait de l'affaiblissement fréquent de leur système immunitaire. L'ICD peut avoir des effets désastreux chez les patients déjà affaiblis par la lutte contre la maladie. Les options de traitement qui permettent de réduire le poids de l'ICD et de la récidive en particulier, permettront aux cliniciens de concentrer leurs efforts sur le traitement du cancer », a déclaré le professeur Oliver Cornely, Directeur médical du Centre d'Essais Cliniques de l'Université de Cologne en Allemagne, et principal chercheur de l'étude.
Au cours de deux essais cliniques de phase III, 1105 patients atteints d'ICD ont été inclus dans une population totale dite « en intention de traiter modifiée » (mITT), au sein de laquelle 183 patients (16,6 %) étaient déjà porteurs d'un cancer diagnostiqué. L'analyse rétrospective des données de ce sous-groupe de patients atteints de cancer montre que l'ICD entraine un taux plus faible de guérison clinique et des épisodes de diarrhée prolongés[2]. Par rapport aux patients traités par vancomycine, ceux traités par DIFICLIR ont eu un taux plus élevé de guérison (97,3 % contre 87,5 %) et de guérison clinique prolongée (83,6 % contre 61,3 %), ainsi qu'un taux réduit de récidives (14,1 % contre 30,0 %) dans cette population[2].
Des données supplémentaires annoncées lors du congrès ECCMID et publiées ce mois-ci dans le Lancet Infectious Diseases confortent les données sur DIFICLIR en montrant que DIFICLIR a une efficacité et un profil de tolérance similaire à la vancomycine par voie orale et offre également l'avantage d'une excellente réponse sur le long terme et une plus grande réduction du taux de récidives[6].
Les résultats de l'essai clinique de phase III (étude OPT-80-004) sur 509 adultes en Europe et en Amérique du Nord porteurs d'un diagnostic d'ICD ont montré que les patients traités avec DIFICLIR avaient un taux significativement plus faible de récidive d'ICD (12,7 %) que ceux traités avec vancomycine (26,9 %, p <0,001). En outre, les patients qui ont reçu DIFICLIR étaient plus susceptibles que ceux traités avec de la vancomycine d'obtenir une guérison clinique durable (76,6 % contre 63,4 % respectivement, p=0,001)[6].
« Les résultats des essais clés de phase III et de l'analyse rétrospective ont montré l'efficacité de DIFICLIR en tant que traitement nouveau et efficace chez les patients atteints d'ICD, mais aussi au sein de populations à haut risque, tels que les patients atteints de cancer », a déclaré Ken Jones, Président et PDG d'Astellas Pharma Europe Ltd. « Astellas s'est engagée à développer des traitements efficaces pour les patients dans les domaines où il existe clairement un besoin médical encore insatisfait. »
DIFICLIR, connu sous le nom de DIFICID™ aux États-Unis, a été découvert et développé par Optimer Pharmaceuticals, Inc. Cet antibiotique a été approuvé par la Food and Drug Administration des États-Unis en mai 2011[7] et a reçu l'autorisation de mise sur le marché européen en décembre 2011 pour le traitement des adultes atteints d'ICD, également connue sous le nom de diarrhée associée au Clostridium difficile (DACD)[8]. Astellas Pharma Europe Ltd est titulaire de la licence exclusive du développement et de la commercialisation de DIFICLIR en Europe et dans d'autres pays au Moyen-Orient, en Afrique et dans la Communauté des états Indépendants.
* Guérison clinique : guérison de la diarrhée à l'issue du traitement sans autre besoin de traitement de l'ICD deux jours après la dernière prise du médicament étudié, tel que déterminé par le chercheur.
[#] Récidive d'ICD : résultat positif de la présence d'une toxine de C. difficile dans les selles dans les 30 jours après l'arrêt du traitement.
[=] Guérison clinique prolongée : résolution de la diarrhée sans récidive au cours des quatre semaines après la fin du traitement.
NOTE AUX ÉDITEURS :
À propos de l'infection à Clostridium difficile (ICD)
L'ICD est une maladie grave causée par l'infection de la paroi interne du côlon par la bactérie C. difficile. Cette bactérie produit des toxines qui entraînent une inflammation du côlon, des diarrhées et, dans certains cas, la mort. Les patients développent généralement une ICD après avoir utilisé des antibiotiques à large spectre qui perturbent la flore gastro-intestinale normale, et permettent à la bactérie C. difficile de se développer.[3] Le risque d'ICD et de récidive de la maladie est particulièrement élevé chez les patients âgés de 65 ans et plus[9]. Avec les traitements actuels, la récidive d'ICD survient chez jusqu'à 25 % des patients dans les 30 jours suivant le traitement initial[10,11,12]. La Société européenne de microbiologie clinique et des maladies infectieuses (ESCMID) a identifié la récidive comme étant le problème le plus important dans le traitement de l'ICD[13]. L'ICD génère également des coûts substantiels pour les systèmes de santé, en particulier à cause d'hospitalisations prolongées[14]. Les patients atteints d'ICD séjournent à l'hôpital environ 3,6 jours de plus et ont 54 % de frais d'hôpital ajustés en plus par rapport à ceux sans ICD[15].
À propos d'Astellas Pharma Europe
Basée au Royaume-Uni, Astellas Pharma Europe Ltd. est une filiale européenne de la société Astellas Pharma Inc., dont le siège social est situé à Tokyo. Astellas est une société pharmaceutique qui se consacre à l'amélioration de la santé de la population mondiale en proposant des produits pharmaceutiques innovants et fiables. L'organisation est déterminée à devenir une société internationale en alliant des capacités exceptionnelles en matière de recherche et développement et de marketing, ainsi qu'en continuant à se développer au sein du marché pharmaceutique mondial. Astellas Pharma Europe Ltd. est responsable de 21 bureaux affiliés situés en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique, d'un site de R&D et de trois usines de fabrication. La société emploie environ 4 200 personnes dans ces régions. Pour tout complément d'information sur Astellas Pharma Europe, veuillez consulter le site http://www.astellas.eu.
Références
1. Ananthakrishnan AN. Clostridium difficile infection: epidemiology, risk factors and management (Infections à Clostridium difficile: épidémiologie, facteurs de risque et prise en charge). Nat Rev Gastroenterol Hepatol. 2011;8:17-26.
2. Cornely A, et al. Clinical outcomes for cancer patients with Clostridium difficile infection (Résultats cliniques chez les patients atteints de cancer avec infection à Clostridium difficile). 22ème Congrès annuel européen de microbiologie clinique et des maladies infectieuses (ECCMID), Londres, Angleterre, du 31 mars au 3 avril 2012 ; Résumé P2289.
3. McMaster-Baxter NL, Musher DM. Clostridium difficile: recent epidemiologic findings and advances in therapy (Clostridium difficile : dernières données épidémiologiques et progrès du traitement). Pharmacothérapie. 2007;27:1029-39.
4. McFarland V et al. Renewed interest in a difficult disease: Clostridium difficile infections-epidemiology and current treatment strategies (Regain d'intérêt pour une maladie difficile : les infections à Clostridium difficile - épidémiologie et stratégies actuelles de traitement). Curr Opin Gastroenterology. 25(1)24-35
5. Chopra T, et al. Clostridium difficile Infection in Cancer Patients and Hematopoietic Stem Cell Transplant Recipients. (Infection à Clostridium difficile chez les patients atteints de cancers et les receveurs de greffes de cellules souches hématopoïétiques). Expert Rev Anti Infect Ther. 8(10)1113-1119
6. Cornely A, et al. Fidaxomicin versus vancomycin for infection with Clostridium difficile in Europe, Canada, and the USA: a double-blind, non-inferiority, randomised controlled trial (Fidaxomicine contre vancomycine pour l'infection à Clostridium difficile en Europe, au Canada et aux États-Unis : une étude de non-infériorité en double-aveugle, randomisée et contrôlée). Lancet Infect Diseases. 12(4)281-9
7. Food and Drug Administration. La FDA approuve le traitement des infections à Clostridium difficile [Internet] [actualisé le 27 mai 2011 ; cité le 16 septembre 2011]. Disponible à l'adresse http://www.fda.gov/NewsEvents/Newsroom/PressAnnouncements/ucm257024.htm.
8. Commission européenne. Registre communautaire des médicaments à usage humain. http://ec.europa.eu/health/documents/community-register/html/h733.htm. Dernier accès en janvier 2012.
9. Pepin J, et al. Increasing Risk of Relapse after Treatment of Clostridium difficile Colitis in Quebec, Canada (L'augmentation du risque de rechute suite au traitement de la colite à Clostridium difficile au Québec, au Canada) Clin Infect Dis. 2005;40:1591-7.
10. Bouza E, et al. Results of a phase III trial comparing tolevamer, vancomycin and metronidazole in patients with Clostridium difficile-associated diarrhoea (Résultats d'un essai de phase III comparant tolevamer, vancomycine et métronidazole chez des patients atteints de diarrhée associée au Clostridium difficile). Clin Micro Infect. 2008;14(Suppl 7):S103-4.
11. Lowy I, et al. Treatment with Monoclonal Antibodies against Clostridium difficile Toxins (Traitement par anticorps monoclonaux dirigés contre les toxines du Clostridium difficile). N Engl J Med. 2010;362;3:197-205.
12. Louie TJ, et al. Fidaxomicin versus vancomycin for Clostridium difficile infection. (Comparaison fidaxomicine - vancomycine contre l'infection à Clostridium difficile) N Engl J Med. 2011;364:422-31.
13. Bauer MP, et al. European Society of Clinical Microbiology and Infectious Disease (ESCMID): treatment guidance document for Clostridium difficile-infection (CDI) (Société européenne de microbiologie clinique et des maladies infectieuses (ESCMID) : recommandations pour le traitement de l'infection à Clostridium difficile (ICD)). Clin Microbiol Infect. 2009;15:1067-79.
14. Ghantoji SS, et al. Economic healthcare costs of Clostridium difficile infection: a systematic review. (Coûts des soins de santé de l'infection à Clostridium difficile : une revue systématique). J Hosp Infect. 2010;74:309-18.
15. Kyne L, et al. Health care costs and mortality associated with nosocomial diarrhea due to Clostridium difficile. (Coûts des soins de santé et mortalité associés à la diarrhée nosocomiale due au Clostridium difficile). Clin Infect Dis. 2002;1;34(3):346-53.
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