Des experts appellent à des campagnes de santé publique plus novatrices pour améliorer la supplémentation en folates chez les femmes prévoyant une grossesse, tandis que la prévalence des anomalies du tube neural en Europe demeure aussi importante depuis une décennie[1]
PARIS, November 24, 2011 /PRNewswire/ --
Des chercheurs européens appellent les gouvernements et organisations médicales de la région à créer des campagnes de santé publique nouvelles et plus novatrices, afin d'encourager l'utilisation de compléments en folates avant et pendant la grossesse et de souligner les conséquences de la non-observance. Cet appel fait suite à la publication de preuves saisissantes indiquant que, en raison d'un manque troublant de sensibilisation, une femme en âge de procréer sur deux n'utilise toujours pas les compléments recommandés par son médecin, mettant ainsi en danger la santé de son bébé.[2] La proportion de femmes utilisant des compléments en folates avant la conception est encore plus faible.[3]
Ces chercheurs se sont exprimés pendant le 14ème Congrès mondial sur les controverses en gynécologie, obstétrique et infertilité, à l'occasion d'une session destinée aux médias intitulée 'La vérité cachée : Évaluer le décalage des soins alimentaires prénataux en Europe' (The Hidden Truth: Assessing the disconnect in prenatal nutrition care in Europe), le 18 novembre à Paris, en France.
Les participants, qui venaient d'assister au symposium satellite sur le thème 'La prévention primaire des anomalies pendant la grossesse : Passons-nous à côté de quelque chose ?' (Primary prevention of anomalies during pregnancy: Are we missing something?), ont appris que les besoins des femmes en folates augmentent de 50 % pendant leur grossesse, ce qui explique pourquoi les associations médicales européennes recommandent pour la plupart un apport alimentaire en folates de 600 microgrammes (mcg) pendant la grossesse. En plus des folates alimentaires, des compléments en acide folique 1 à 3 mois avant la conception et pendant le premier trimestre de la grossesse sont recommandés. L'un des axes prioritaires de cet évènement était le fait que plus de 4 500 grossesses européennes sont affectées par des anomalies du tube neural (ATN) telles que le spina-bifida et l'anencéphalie. Bien qu'elles soient évitables dans jusqu'à 70 % des cas grâce à une simple supplémentation en folates au bon moment[4], la prévalence des ATN en Europe n'a décliné que très légèrement au cours des 10 dernières années, ce qui suggère un manque inquiétant de sensibilisation. En plus de prévenir les ATN, les folates sont également reconnus pour être bénéfiques pour les femmes après le premier trimestre, en réduisant le risque d'insuffisance pondérale à la naissance[5] et d'accouchement prématuré [6] - ce dernier étant l'un des facteurs de risque les plus importants pour les décès d'enfants pendant la première année de vie. En outre, les faibles niveaux de folates dans le sang peuvent augmenter le risque de fausses couches.[7] Un complément adéquat en folates est également bénéfique pendant la période d'allaitement. Les nouveau-nés ont besoin de quantités suffisantes de folates pour la division cellulaire et la croissance et un niveau de folates plus élevé dans les globules rouges aide à préserver les niveaux de folates des femmes pendant la lactation.[8]
Le Professeur Klaus Pietrzik, un expert en matière de métabolisme des folates de l'Université Rheinische Friedrich-Wilhelms à Bonn, en Allemagne, a expliqué qu'une consommation de 600 mcg de folates uniquement sous forme alimentaire pendant la grossesse représente un défi. "Si l'on prend en compte le fait que l'apport quotidien en folates de l'Européenne moyenne varie entre 122 et 339 mcg par jour, l'amélioration du statut en folates par le biais de la supplémentation est essentielle pour garantir des conditions optimales pour les grossesses, mais aussi pour le développement des nourrissons. Les compléments en folates sont bénéfiques pour les femmes non seulement avant la conception et pendant le premier trimestre de leur grossesse, mais aussi pendant la durée entière de leur grossesse et jusqu'à la fin de la période d'allaitement."
"Il semble que les femmes ne consomment pas de folates suffisamment tôt - c'est-à-dire avant la fermeture du tube neural au cours des 28 jours suivant la conception", a ajouté le Dr. Emma Derbyshire, une scientifique en nutrition de la Manchester Metropolitan University, au Royaume-Uni. "Les femmes ont besoin de comprendre pourquoi les folates sont nécessaires et dans quelle mesure ils seront bénéfiques pour elles et leurs bébés. Il est crucial que les gynécologues expliquent régulièrement à leurs patientes pourquoi les folates sont importants pendant la grossesse - même si une femme ne prévoit pas de concevoir, en particulier puisque nous savons que la moitié des grossesses ne sont pas planifiées."
Une autre raison qui explique qu'un grand nombre de femmes n'utilisent pas de compléments en folates pourrait être l'hypothèse qu'une alimentation équilibrée est suffisante pour un bébé sain. Cependant, l'apport alimentaire en folates est loin de répondre aux besoins en folates pendant la grossesse.
Ainsi, le Professeur Wolfgang Henrich, directeur du Département obstétrique au centre clinique de la Charité du Campus Virchow à Berlin, en Allemagne, a expliqué qu' "un apport optimal en acide folique et en folates par le biais d'une supplémentation joue un rôle central dans la prévention des ATN."
"En plus d'être la décision éthique et médicale adéquate, l'utilisation de compléments en folates est également bénéfique en termes de coûts des soins. Par exemple, aux États-Unis, le coût du soin médical d'une patiente présentant une ATN est estimé à 185 000 $ chaque année. Par ailleurs, il s'agit d'une solution bien meilleure en comparaison avec l'interruption de grossesse suite à des diagnostics prénataux regrettables", a-t-il conclu.
L'acide folique est la forme synthétique de la vitamine qui est ensuite métabolisée dans le corps sous sa forme assimilable, le L-5-MTHF (L-5-méthyltétrahydrofolate). Cependant, une femme sur deux ne peut métaboliser de façon optimale l'acide folique dans sa forme active et la supplémentation est donc efficace lorsque sont utilisés non seulement des compléments en acide folique, mais aussi la forme déjà biologiquement active des folates. Metafolin® (disponible dans la gamme de produits Femibion Healthy Pregnancy) est le sel de calcium de la forme biologiquement active des folates et est directement disponible sans métabolisation.
Les chercheurs ont ajouté qu'un bon moyen d'encourager la participation nécessaire des femmes sur la question des folates serait de développer des campagnes de RP nationales auprès des consommatrices en ligne et hors ligne, avec le soutien de professionnels de la santé, dans le but de sensibiliser et d'informer les femmes sur les bienfaits de la supplémentation en folates pendant la grossesse, en vue d'améliorer l'observance et de réduire la prévalence des ATN. L'orientation des gynécologues sur les bienfaits et l'utilisation en temps voulu des compléments en acide folique / folates est essentielle, car elle représente la source de conseils la plus fiable pour les femmes enceintes et car ces dernières suivent les recommandations de leur gynécologue.
"Il est indispensable de créer des programmes de communication engageants dans chaque pays européen", a déclaré le Dr, Frank Chen, obstétricien et gynécologue de la Faculté de médecine de la Charité du Campus Virchow, à Berlin. "Nous devons employer des moyens alternatifs pour communiquer nos messages, ce qui nous permettra de maximiser le potentiel de participation des femmes à ces programmes."
Femibion®
Femibion® est une marque de santé pour les femmes, qui se voue à leur bien-être. Femibion® leur propose une gamme de compléments alimentaires spécifiquement conçus pour fournir les éléments nutritifs adéquats qui soutiennent les femmes physiquement et émotionnellement, à chaque âge et à chaque étape de leur vie. Femibion® Healthy Pregnancy est le complément de grossesse le plus vendu en Europe.
Références :
1 Busby A et al. BMJ 2005 ; 12, 330 : 574-575
2 Rofail D et al. J Public Health (Oxf) 2011 [Publication en ligne avant impression]
3 Brough L et al. J Hum Nutr Diet 2009 ; 22 : 100-107
4 Czeizel AE & Dudas I N Engl J Med 1992 ; 327 ; 1832-1835
5 Timmermanns S et al. Br J Nutr 2009 ; 102 : 777-785
6 Bukowski R et al.: PLOS Medicine 2009 ; 6 : 1-11
7 D'Ùva M et al. Thrombosis Journal 2007 ; 5 : 10
8 Houghton L et al. Am J Clin Nutr 2006 ; 83 (4) : 842-850
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