Des laboratoires d'idées et des ONG de consolidation de la paix se réunissent à Tokyo et mettent l'accent sur les possibilités pour résoudre les conflits et la fragilité dans le monde
TOKYO, le 31 mars 2017 /PRNewswire/ -- L'Asie du Nord-Est et le reste du monde au 21e siècle sont confrontés à de multiples défis précipités par la montée du nationalisme, l'accroissement des inégalités, la marginalisation et l'aliénation des processus politiques. Le Toda Peace Institute à Tokyo et le National Centre for Peace and Conflict Studies de Nouvelle-Zélande ont organisé un colloque « «Challenges to Regional and Global Peace in the 21st Century » (Défis pour la paix régionale et mondiale au 21e siècle) le 28 mars à Tokyo, au Japon, afin de réunir les leaders de laboratoires d'idées internationaux et d'organisations de la société civile concernés par la stabilité et la sécurité dans le nouvel ordre mondial.
Le groupe est d'avis que le monde s'engage dans une période d'imprévisibilité géopolitique significative. L'élection de Donald Trump est un facteur, mais parmi les causes sous-jacentes figure une rupture du contrat social entre le peuple et leurs gouvernements, caractérisée par un sentiment croissant « d'inégalité et de désespoir ».
Les participants au colloque ont souligné les possibilités créatives pour résoudre les causes de conflits et de fragilité dans le monde entier :
- Des décennies d'efforts dans la consolidation de la paix ont généré de solides antécédents.
- Les entreprises sensibles aux conflits, les acteurs de la société civile et les États progressistes engagés dans des paradigmes de sécurité coopératifs plutôt que concurrentiels peuvent développer des dynamiques plus vertueuses.
- Les engagements politiques au niveau des Nations Unies, de l'UE et des gouvernements représentent un changement pour mettre au premier plan et au centre la prévention des conflits et la consolidation de la paix.
- Une tendance croissante dans le secteur de la consolidation de la paix aux collaborations, à la coalition et au partenariat.
- Un plus grand nombre de citoyens aux États-Unis, qui n'étaient pas politiquement actifs, désormais s'engagent, se mobilisent et résistent.
Concernant les armes nucléaires, les experts s'accordent à dire que le Traité de non-prolifération nucléaire est mis à rude épreuve avec les puissances nucléaires asiatiques qui étendent leurs arsenaux nucléaires et insistent sur la nécessité de soutenir les efforts des Nations Unies pour négocier un traité d'interdiction du nucléaire. Ramesh Thakur du Centre for Nuclear Non-Proliferation and Disarmament à l'Université nationale australienne (ANU) souligne : « Le monde a besoin d'être à l'abri des armes nucléaires à travers leur stigmatisation, réduction, interdiction et élimination vérifiée. » Le colloque a appuyé la nécessité de redéfinir le cadre de la sécurité au 21e siècle du pouvoir de contraindre au pouvoir de convaincre , de coercitif à coopératif et d'une approche pour la consolidation de la paix réactive à une approche proactive.
Parmi les autres participants figuraient des experts du Stimson Center, du Wilson Center, du Peace Research Institute Oslo, du Norwegian Institute for International Affairs, du Friends Committee on National Legislation, de l'United States Institute of Peace, du Conciliation Resources, de l'Eastern Mennonite University, du Conflict Analysis Research Centre de l'Université du Kent, du Search for Common Ground, du Conciliation Resources, de la School of International Training et de l'Ammerdown Group.
Pour de plus amples informations, veuillez visiter : www.toda.org
Contact :
Kevin Clements
Directeur
National Centre for Peace and Conflict Studies, Université d'Otago
Secrétaire général, Toda Peace Institute
Tél. : +81-90-2149-2619
Adresse électronique : kevin.clements[at]otago.ac.nz
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