La science de la motivation du personnel
LONDRES, March 16, 2016 /PRNewswire/ --
Un tiers des salariés du secteur des sciences du vivant ne se sentent pas motivés par leur travail et une augmentation de salaire n'y changerait rien.
Selon une récente étude menée par le cabinet de recrutement de premier plan ProClinical, un tiers des salariés du secteur des sciences du vivant ne sont pas investis dans leur travail et risquent de le quitter dans les 12 prochains mois.
Une étude menée auprès de plus de 1 000 personnes travaillant dans le domaine des sciences du vivant, et plus particulièrement dans des sociétés pharmaceutiques, des entreprises de dispositifs médicaux, de biotechnologies et des organismes de recherche sous contrat en Europe, aux États-Unis et dans la région Asie-Pacifique, montre que les salariés non investis sont deux fois plus susceptibles de quitter leur travail et qu'il faut plus qu'un bon salaire pour qu'ils restent motivés et fidèles à leur employeur.
Il ressort des réponses à une série de questions sur l'engagement, l'attachement, la foi, la reconnaissance et la satisfaction du travail exercé posées aux participants que seuls 67 % d'entre eux ont leur travail à cœur. Les salariés les plus investis sont ceux des entreprises de dispositifs médicaux (71 %) tandis que les moins motivés se concentrent au sein des organismes de recherche sous contrat (62 %).
Bien que la moitié des travailleurs du secteur (51 %) ne s'estiment pas rémunérés à leur juste valeur, le salaire n'est que le 5e facteur de motivation cité. C'est avant tout le contenu du poste occupé et son adéquation avec les compétences possédées qui motive le plus les salariés. Les perspectives d'évolution de carrière et la reconnaissance arrivent respectivement en deuxième et troisième positions.
En termes de fidélité, les personnes ayant des perspectives d'évolution professionnelle en interne sont quatre fois plus susceptibles de rester au service de leur employeur actuel. Globalement, seuls 6 employés sur 10 se voient travailler dans la même entreprise dans un an et 17 % au moins ont prévu de quitter leur entreprise.
Les salariés des sociétés pharmaceutiques et des organismes de recherche sous contrat sont les plus ambitieux : leur évolution professionnelle est leur principal moteur. Les salariés des biotechnologies, dont la principale motivation est la possibilité d'innover, sont pour leur part les plus fidèles (68 %). Ils estiment que leur salaire est le facteur qui influe le moins sur leur implication.
« Les résultats de l'étude viennent corroborer nos propres observations et montrent que l'on ne peut sous-estimer l'importance de créer une culture d'entreprise inclusive, d'offrir des perspectives d'évolution interne et de récompenser régulièrement le travail fourni lorsque l'on élabore des stratégies visant à attirer et maintenir en poste des travailleurs de talent dans le domaine des sciences du vivant », a commenté Richard Thomas, responsable du recrutement à l'international chez ProClinical.
« Nous sommes fiers de travailler avec des clients du monde entier qui ont fait de nombre des facteurs clés de motivation identifiés une priorité et sont en adéquation avec ces facteurs. De plus, nous sommes toujours prêts à apporter notre éclairage sur les stratégies de développement et d'attraction de nouveaux talents car nous sommes désireux d'aider nos clients à recruter les meilleurs talents disponibles dans le secteur des sciences du vivant. »
Le rapport 2016 de ProClinical sur la motivation des salariés peut être téléchargé à l'adresse http://staffscience.proclinical.com/insights/employee-engagement-report-2016
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