La voie de l'Ukraine vers l'UE « n'a pas d'alternative »
KIEV, Ukraine, February 10, 2012 /PRNewswire/ --
Le Président Yanukovych appelle à l'abolition des « règles répressives obsolètes de l'ère soviétique »
Le Président ukrainien a engagé son pays vers des liens plus étroits avec l'Union européenne et une sécurité énergétique plus grande en 2012 dans un discours visant à marquer la session d'ouverture du Parlement.
Confirmant son intension d'introduire des réformes pro-européennes, Viktor Yanukovych a également déclaré que « les règles répressives obsolètes de l'ère soviétique régissant les relations entre l'État et les citoyens et entre l'État et les entreprises devaient être définitivement abolies. »
Le discours du Président est perçu par les observateurs de la nation comme un défi lancé à ses propres parlementaires dans le but de réaffirmer leur engagement envers la réforme interne et l'UE.
« Notre voie vers l'UE n'a pas d'alternative », a-t-il dit à la Rada (le Parlement ukrainien). « Je compte sur le travail législatif sérieux et productif des législateurs pour soutenir le processus de notre intégration. »
M. Yanukovych a également mentionné le tournoi de football de l'Euro 2012, qui débute en juin, en tant qu'évènement qui mettra en évidence « l'inséparabilité de l'Ukraine et de l'espace européen. »
L'Ukraine a récemment offert une nouvelle coopération à l'UE dans le but d'assister le bloc durant cette période de froid glacial et de réductions des fournitures d'énergie de la part de la société russe Gazprom.
Konstantyn Gryshchenko, le ministre ukrainien des Affaires étrangères, a ajouté que l'Ukraine s'engage à forger des liens plus étroits avec l'UE. « Nous souhaitons coopérer sur la sécurité énergétique et parler des alternatives aux fournisseurs traditionnels de gaz de l'Ukraine, de la modernisation de notre réseau de transport gazier et de la croissance du commerce et des investissements », a-t-il déclaré.
Dans son discours englobant un grand nombre de sujets, le Président a également souligné l'importance des accords de libre-échange avec l'UE, un engagement visant à améliorer les services sociaux pour le peuple ukrainien et l'économie, qui selon lui demeure fort malgré les difficultés immédiates que l'Ukraine devra surmonter cette année.
« Je souhaite déclarer ouvertement et honnêtement depuis cette tribune que cette année sera extrêmement difficile en termes économiques », a-t-il ajouté. « Les deux dernières années ont clairement montré que pour aller de l'avant, nous devons nous concentrer sur nos propres capacités et opportunités… des transformations internes sont donc une priorités stratégiques pour 2012. »
Mais l'énergie, le sujet qui a causé de fortes tensions avec la Russie, a également reçu une attention particulière. Sans mentionner le prix élevé et controversé que l'Ukraine est obligée de payer à la Russie pour ses importations de gaz, il a préféré se concentrer sur les moyens pour son pays de stimuler la sécurité énergétique en « mettant en œuvre des technologies d'économie énergétique et en diversifiant l'approvisionnement en énergie. »
« Il est également nécessaire de finaliser et de soumettre au Parlement les lois sur la réforme de 'Naftogaz Ukraine', afin d'attirer les investisseurs vers l'industrie du charbon et d'adopter un nouveau modèle énergétique », a-t-il soutenu.
M. Yanukovych a indiqué que les élections parlementaires qui auront lieu à l'automne prochain seront une excellente opportunité pour apporter du sang frais sur la scène politique ukrainienne dans le but d'améliorer la vie des citoyens. Selon lui, ces élections « apporteront une nouvelle qualité de députés, davantage de tolérance politique et des débats sérieux et productifs sur l'avenir de notre pays. »
Ces remarques pourraient être une cause de consternation parmi certains des membres de la Rada, en particulier ceux qui ne partagent par la ferveur du Président pour l'introduction de réformes pro-occidentales. La promesse du Président d'abolir les « règles répressives obsolètes de l'ère soviétique » lance clairement un défi à ces législateurs. Mais le ministre des Affaires étrangères a également reconnu qu' « il existe encore un certain nombre de lois de l'ère soviétique dans nos registres qui nuisent à notre modernisation »
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