PARIS, April 5, 2012 /PRNewswire/ --
A cette occasion les candidats à l'élection présidentielle, de droite et de gauche ont présenté leurs propositions pour favoriser une politique du
« produire en France »
A l'occasion du lancement du Club Produire en France, à la Maison de la Chimie le 3 avril 2012, les candidats et représentants des candidats à l'élection présidentielle ont répondu aux différentes questions posées par les entreprises présentes, et ont débattu sur les moyens de renforcer la compétitivité des entreprises françaises, favoriser l'innovation et la qualité de la production française, protéger les emplois afin de faire face aux défis posés par la mondialisation.
L'invitation lancée par Yves JEGO, Député de Seine-et-Marne (Radical app. UMP), André CHASSAIGNE, Député du Puys-de-Dôme (PC) et Renée NICOUX, Sénateur de la Creuse (PS),
du Club Produire en France, a réuni huit candidats et représentants de candidats à la présidentielle et douze entreprises pour s'exprimer sur le sujet.
La question du « Produire en France » relève désormais de la place que les entreprises françaises veulent jouer dans la compétition internationale en valorisant les savoir-faire français.
Le Club Produire en France donne la parole à tous les acteurs, entreprises et représentants des différents partis politiques, pour faire connaître les initiatives, les atouts de la production française et trouver des solutions aux difficultés auxquelles les entreprises françaises sont confrontées.
L'ensemble des débateurs était animé par la même volonté de replacer les hommes et les territoires au cœur des préoccupations publiques, économiques et politiques. Les trois co-présidents du Club Produire en France ont affirmé leur volonté de poursuivre l'action du Club au-delà de l'élection présidentielle, pour s'assurer que ce sujet restera au cœur des préoccupations des politiques publiques au cours de la prochaine législature.
Yves JEGO, Co-Président du Club a introduit les débats :
« Le débat sur la fabrication française, longtemps perçu comme anecdotique ou dépassé, est pourtant essentiel. C'est l'avenir de la France dans la mondialisation qui est en jeu : la protection et la valorisation des savoir-faire artisanaux et industriels, la défense de l'emploi local, la formation et l'information du consomm'acteur, c'est-à-dire la consommation responsable, la promotion de la Marque France à l'étranger... Sur tous ces sujets, des mesures simples et à moindre coût peuvent être prises, avec un réel effet de levier sur l'économie et l'emploi », commente Yves Jégo, Député de Seine-et-Marne (Radical app. UMP).
Les candidats ou représentants des candidats à l'élection présidentielle présents, ont développé les axes suivants :
Nicolas DUPONT-AIGNAN, Candidat de Debout la République : « Face à la compétitivité, mon projet, celui que j'assume, est un projet protectionniste. Il s'agit d'un protectionnisme intelligent. C'est ce que font tous les pays du monde qui réussissent. […] Pour favoriser la compétitivité des entreprises, il faut jouer sur plusieurs leviers : les achats publics, l'instauration d'une taxe anti-dumping beaucoup plus forte et la sortie de l'euro pour retrouver notre monnaie qui corresponde à notre compétitivité. »
Pour Nicolas SARKOZY, Christian ESTROSI, Ancien Ministre de l'Industrie, Maire de Nice : « Garantir un potentiel de croissance à long terme, c'est promouvoir la relance d'une grande production industrielle. Nous nous sommes fixés pour objectif, il y a maintenant trois ans, d'augmenter notre production industrielle de 25% d'ici 2015. […] Nous nous présentons aujourd'hui avec un programme autour de trois axes majeurs : une gouvernance industrielle européenne, un facilitation de l'accès au financement et une augmentation de la compétitivité de nos entreprises »
Pour François HOLLANDE, Renée NICOUX, Sénateur de la Creuse : « Il est essentiel de favoriser l'information des consommateurs pour développer un réflexe éco-citoyen. Outre soutenir et favoriser l'étiquetage des produits, la proximité entre production et consommateur, il est aussi essentiel de soutenir la recherche et l'innovation. Notre programme vise aussi et surtout à encourager les PME par un certains nombre de mesures. Cela passe par un Etat Stratège, qui redéfinit clairement les filières et les savoir faire à protéger. »
Pour Marine LE PEN, Thibaut de la TOCNAYE, conseiller de Marine le Pen sur la réindustrialisation : « La France dispose envers et contre tout d'entreprises performantes et d'industries fortes dans plusieurs secteurs. Cependant les lobbyings européens non favorables aux intérêts nationaux, le manque de courage à établir des règles claires de protectionnisme éclairé, et l'insuffisance des fonds de développement propres à développer les entreprises sur le territoire, pénalisent fortement et durablement la croissance de nos PMI et ETI. »
Pour Jacques CHEMINADE, Christine BIERRE, Porte-parole de Jacques Cheminade : « La réindustrialisation de notre pays passe par un programme qui met les banques clairement en face de leurs responsabilités. La politique du tout financier mené depuis des années n'a fait qu'appauvrir notre appareil industriel, en cherchant à privilégier le profit au détriment de la compétitivité. »
Pour François BAYROU, Jean-Jacques JEGOU, Maire du Plessis-Trévise : « La France a perdu depuis les années 80 plus de 2 millions d'emplois jusqu'en 2007 […] Il est essentiel aujourd'hui de recréer un environnement favorable à la production en remobilisant tous les acteurs et en définissant filière par filière une politique de production sur le long terme. Par ailleurs il faut associer les consommateurs à une démarche 'produire en France' en créant un label indépendant et en privilégiant la formation et la recherche de qualité, deux facteurs clés de notre compétitivité. Enfin la fiscalité des entreprises devrait être revue en fonction des efforts qu'elles fournissent en matière de responsabilité sociale. »
Pour Eva JOLY, Agnès MICHEL, Responsable de la commission économie, social, services publiques d'EELV : « Nous devons aller plus loin en prenant en compte le niveau local avant le niveau national ou international, car c'est là que réside une politique globale pour une économie plus équilibrée, qui remet l'homme au cœur de sa région et qui favorise les opportunités sectorielles locales. Cela passe également par l'égalité territoriale, la mise en place de circuits courts, une politique de recherche adaptée et une recherche concertée de fonds de développement des entreprises ».
Pour Jean-Luc MELENCHON, André CHASSAIGNE, Député du Puy-de-Dôme : « Pour préserver les qualifications et la qualité des savoir-faire français, il est urgent de redévelopper des programmes éducationnels et de replacer la recherche et développement au cœur des entreprises. Actuellement cette recherche représente 1/3 de moins que nos voisins allemands. Il serait nécessaire de mobiliser des accords financiers en créant par exemple des pôles régionaux de coopération. Le financement de la croissance des entreprises est également au cœur de notre politique avec la création d'un fonds de développement des entreprises. Enfin une politique de l'énergie cohérente et stable doit être définie au plus vite pour contribuer à donner un avantage compétitif réel aux entreprises françaises. »
Les entreprises présentes à cette occasion ont quant à elles, fait part de leurs attentes pour favoriser la production française :
- Stabiliser au maximum le cadre réglementaire et législatif pour les entreprises
- Valoriser les entreprises qui ont fait le choix du produire en France dans les marchés publics où le moins disant l'emporte souvent au détriment du mieux disant
- Favoriser la réciprocité douanière entre la France et les autres pays
- Encourager le regroupement des PME pour répondre aux appels d'offres
- Faciliter et diminuer les démarches administratives
- Relancer une politique de qualité forte.
Entreprises présentes lors du débat :
- Du secteur textile :
Frédéric ARNAUD, Directeur production d'Agnès B
Christophe LAMBERT, Dirigeant de TDV Industries
Laurent MARCK, PDG de la Calaisienne
- Du secteur agroalimentaire :
Francis DAMAY, Président du comité national de promotion de l'oeuf
Jean-Pierre DEFFIS, Président de la Chambre syndicale des eaux minérales naturelles
Jean HANSMAENNEL, Vice Président communication des Brasseries Kronenbourg
Jean-Michel SERRES, Président de la Fédération nationale porcine
- Du secteur industriel :
Hervé BORGOLTZ, PDG de DBT
Nicolas DOUZAIN - DIDIER, Délégué général de la Fédération nationale du bois
Sébastien GRELLIER, Chef du département relations extérieures de Toyota
Thomas RAFFEGEAU, Directeur marketing de FagorBrandt
- Du secteur des services :
Bertrand DELAMARRE, PDG de Call Expert
A propos du Club « Produire en France » :
Créé en 2012, le Club Produire en France réunit des entreprises et des parlementaires. Il a pour ambition d'être le lien permanent entre les entreprises qui fabriquent en France et les parlementaires. Il permet également de mettre en avant toutes les actions visant à valoriser le Made in France sur le territoire français et à l'étranger. Il est co-présidé et animé par Yves Jégo, Député de Seine-et-Marne (Radical app. UMP), Renée Nicoux, Sénatrice de la Creuse (PS) et André Chassaigne, Député du Puy-de-Dôme (PC). Le Club Produire en France est animé par Com' Publics.
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