L'ITTS, qui sauve des vies sur les routes au Brésil, partage son expérience avec l'ONU
NEW YORK, 28 avril 2018 /PRNewswire/ -- L'ITTS (Instituto de Tecnologias para o Trânsito Seguro – « Institut pour les technologies de trafic sécurisé ») et la mission brésilienne de l'ONU organisent aujourd'hui un congrès au siège des Nations Unies à New York, afin de présenter au monde les résultats d'un programme qui sauve des vies sur les autoroutes brésiliennes depuis deux ans. La loi impose aux chauffeurs professionnels titulaires de permis de catégories C, D et E de passer des tests toxicologiques à large spectre lorsqu'ils renouvellent leur permis, pour détecter la consommation de drogues illégales dans un intervalle de 180 jours.
Le mois de mars dernier a marqué le deuxième anniversaire de cette obligation instituée par la Loi 13.103. Au cours des six premiers mois seulement après son entrée en vigueur, cette loi a contribué à réduire de 38 % le nombre d'accidents sur les autoroutes fédérales, d'après la police des autoroutes fédérales.
En outre, elle a permis d'exclure de la circulation un grand nombre de chauffeurs de camions consommateurs de drogues. Depuis l'entrée en vigueur de la loi et jusqu'au mois de février dernier, il était prévu que 4,5 millions de chauffeurs de catégories C, D et E renouvellent leur permis. Sur ce total, 912 000 ne l'ont pas renouvelé. 447 000 autres chauffeurs ont demandé une relégation à des permis de catégories A et B (qui n'imposent pas le test), et se sont vus retirer l'autorisation de conduire des véhicules lourds.
« C'est la preuve du succès de cette initiative. Environ 30 % n'ont pas renouvelé leur permis, soit le même pourcentage que le nombre total de chauffeurs de camions au Brésil qui, d'après les estimations, sont consommateurs de drogues. Le gouvernement brésilien a exclu des routes et des autoroutes les chauffeurs consommateurs de drogues qui sont responsables d'accidents et de décès », a déclaré Márcio Liberbaum, président d'ITTS.
Outre la réduction du nombre d'accidents et de décès, l'obligation de test engendre des effets sur la société et la santé publique, dans la mesure où elle libère de l'addiction les personnes qui veulent continuer d'exercer leur métier de chauffeur.
« Tous ceux qui ont contribué à ce succès – les législateurs, les juristes, les juges, les spécialistes, les membres du bureau du procureur général (MPF – Ministério Público Federal), la police des autoroutes fédérales, le Département national du transit (DENATRAN – Departamento Nacional de Trânsito) et l'Association des victimes du trafic (Associação de Vítimas do Trânsito)- sont ici à l'ONU pour démontrer au monde que les technologies à large spectre produisent des résultats impressionnants, et qu'elles devraient être appliquées dans d'autres pays. Et pourquoi à l'ONU ? Parce qu'il s'agit du forum mondial pour l'échange d'expériences positives », a expliqué Liberbaum.
La présence de l'ancien président Fernando Henrique Cardoso, qui a dirigé la Commission mondiale de l'ONU sur les politiques en matière de drogues, constitue l'un des points forts de l'événement.
Vidéo itts.org.br/aovivonaonu
Source : Estúdio Folha
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