
Selon un nouveau rapport de la GSMA, les réseaux mobiles 6G auront besoin de jusqu'à trois fois plus de spectre qu'aujourd'hui pour répondre à la demande croissante de données
Des décisions gouvernementales à court terme visant à éviter de futurs « goulets d'étranglement » du spectre sont nécessaires pour que la 6G bénéficie à des milliards de consommateurs et d'entreprises.
LONDRES, 20 novembre 2025 /PRNewswire/ -- Les réseaux 6G de prochaine génération nécessiteront jusqu'à trois fois plus de spectre en bande moyenne que ce qui est généralement disponible aujourd'hui pour suivre le rythme de l'explosion de la demande de données, de services alimentés par l'IA et d'applications numériques avancées, selon une nouvelle analyse publiée aujourd'hui par la GSMA, qui représente l'écosystème mobile à l'échelle mondiale.
Vision 2040: Spectrum for the Future of Mobile Connectivity (un spectre pour l'avenir de la connectabilité mobile) , une évaluation mondiale complète des besoins en spectre pour l'ère « 6G » à venir, conclut qu'une moyenne mondiale de 2 à 3 GHz de spectre en bande moyenne par pays sera nécessaire en 2035-2040 pour répondre aux besoins en capacité des réseaux mobiles dans les zones urbaines confrontées à la plus forte demande, avec un besoin maximal de 2,5 à 4 GHz dans certains pays.
L'étude entend fournir des orientations aux régulateurs et aux décideurs politiques, alors que le secteur de la téléphonie mobile se prépare au déploiement à grande échelle de la 6G à partir de 2030. C'est particulièrement important au moment où les gouvernements négocient les futures bandes de fréquences mobiles, en amont de la conférence CMR-27 organisée par l'Union internationale des télécommunications dans le cadre du règlement des télécommunications internationales, qui aura lieu dans deux ans.
Le rapport alerte sur le fait que les pays doivent agir maintenant afin de sécuriser suffisamment de spectre pour la 6G, sous peine de risquer de subir des ralentissements et une congestion croissante qui pourraient leur faire perdre du potentiel économique dans les années 2030. Sans une planification précoce de la part des gouvernements, les consommateurs pourraient avoir à faire face à des faiblesses de connexion, les entreprises pourraient avoir des difficultés à adopter les nouvelles technologies, et les économies numériques nationales pourraient perdre en compétitivité lors de la transition mondiale vers la 6G.
John Giusti, directeur de la réglementation au sein de la GSMA, a déclaré :
« Cette étude montre que l'ère de la 6G nécessitera trois fois plus de spectre en bande moyenne que ce qui est disponible aujourd'hui. La satisfaction de ces exigences en matière de spectre favorisera une connectabilité solide et durable, permettra de concrétiser les ambitions numériques et contribuera à la croissance des économies. J'espère que ce rapport fournira des informations utiles aux gouvernements pour tâcher de répondre aux besoins en connexion de leurs citoyens au cours de la prochaine décennie. »
Prévisions de l'étude d'ici à 2040 :
- Plus de 5 milliards de connexions 6G, soit environ la moitié de l'ensemble des connexions mobiles dans le monde.
- La 4G et la 5G resteront essentielles, avec environ 2 milliards de connexions 4G et 3 milliards de connexions 5G toujours utilisées.
- Le trafic mobile mondial devrait atteindre 3 900 exaoctets par mois d'ici à 2040.
- 2 à 3 GHz de spectre en bande moyenne seront nécessaires au niveau mondial d'ici à 2035-2040, en moyenne, et notamment 2 GHz d'ici à 2030 pour éviter la congestion.
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