La Société européenne d'endocrinologie rencontre des membres du Parlement européen pour évoquer la réduction de l'impact socioéconomique de l'ostéoporose en Europe
MILAN, October 18, 2018 /PRNewswire/ --
À Bruxelles, la Société européenne d'endocrinologie a rencontré dix parlementaires européens et a proposé un agenda commun visant à limiter l'impact socioéconomique de l'ostéoporose en Europe.
La lutte contre l'hypovitaminose D, le diagnostic précoce des fractures vertébrales ainsi que l'accès et l'observation des thérapies sont les points clés abordés.
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Affectant plus de la moitié des personnes de plus de 80 ans, l'ostéoporose constitue une urgence en termes de pertinence sociale et de coût économique et sanitaire. La Société européenne d'endocrinologie profite de la Journée mondiale contre l'ostéoporose pour rencontrer les autorités européennes et présenter des politiques sanitaires communes susceptibles de produire des bénéfices à grande échelle et d'améliorer la santé des populations ainsi que les budgets des États.
« Les fractures de fragilité ont un impact économique considérable. Rien qu'en Italie, les coûts directs (hospitalisations) s'élèvent à environ 9 milliards d'euros. À cela, il faut ajouter des coûts indirects d'un milliard d'euros, qui incluent les frais de rééducation et les pertes dues aux arrêts de travail. Nous constatons la même situation dans les autres pays de l'Union européenne », déclare le professeur Andrea Giustina, professeur d'endocrinologie à l'hôpital San Raffaele de Milan et président élu de la Société européenne d'endocrinologie. « Le document en trois points que nous présenterons aux membres du Parlement européen propose plusieurs mesures économiques de pratique clinique visant à limiter les coûts et à réduire radicalement l'incidence de cette maladie. »
Le document préparé par la SEE comporte trois points :
- Lutter contre l'hypovitaminose D : la plupart des Européens (principalement en Europe du Sud) présentent des carences en vitamine D, une hormone synthétisée par la peau à travers l'exposition aux rayons du soleil, qui est essentielle pour la minéralisation des os. Une carence en vitamine D nécessite un complément de cholécalciférol.
- Diagnostic précoce des fractures vertébrales : souvent sous-estimées et caractérisées par des symptômes douloureux non spécifiques ou absents, les fractures vertébrales représentent un facteur de risque important pouvant entraîner d'autres fractures de la colonne vertébrale et du fémur. Au-delà de la prévention primaire et secondaire, il est essentiel de promouvoir une formation à la prévention tertiaire et des diagnostics précoces dans lesquels l'identification morphométrique des porteurs de fractures vertébrales devient le point clé d'une politique visant à réduire les événements de polyfractures ainsi que l'augmentation des coûts directs et indirects.
- Accès et observation des thérapies : des études récentes ont démontré que plus de 50 % des femmes atteintes d'ostéoporose n'entament pas un traitement pharmacologique anti-ostéoporotique, et qu'un faible pourcentage de celles qui suivent un tel traitement continuent le traitement pendant plus d'un an. D'après la SEE, il est essentiel de lancer des politiques d'information pour les docteurs et la population en général afin d'offrir un accès adéquat aux traitements et de favoriser l'observation des thérapies.
« Les endocrinologues européens souhaitent que ce programme d'intervention obtienne un large consentement des institutions et sont prêts à apporter leur aide afin de déterminer les instruments les plus efficaces pour mettre en œuvre une intervention à l'égard des éléments critiques mentionnés. Ils s'engagent également à vérifier l'exécution et l'efficacité desdits instruments au cours des 12 mois à venir », conclut Giustina.
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