DUBAI, UAE, April 22, 2015 /PRNewswire/ --
La conviction au sein de la jeunesse arabe que le Printemps arabe allait entraîner des changements positifs dans le monde arabe est en train de fléchir, instaurant le doute parmi les jeunes arabes que la démocratie puisse fonctionner un jour au Moyen-Orient, en se basant sur les résultats du 7e Sondage de la jeunesse arabe d'ASDA'A Burson-Marsteller, publié aujourd'hui.
(Photo: http://photos.prnewswire.com/prnh/20150421/740153-INFO )
Lorsqu'on leur demande s'ils sont d'accord ou non avec l'affirmation « la démocratie ne fonctionnera jamais dans la région », 39 % des jeunes arabes sont d'accord, 36 % pensent qu'elle pourrait fonctionner et les 25 % restants se montrent indécis. Les opinions contradictoires sont encore plus accentuées lorsqu'on demande à la jeunesse de nommer les obstacles principaux auxquels la région est confrontée, 15 % seulement citant le manque de démocratie, soit une baisse par rapport aux 38 % de 2014, aux 43 % de 2013 et aux 41 % de 2012. En 2011, « vivre dans une démocratie » était la revendication la plus importante émise par 92 % des jeunes arabes sondés.
De manière similaire, la certitude que le Printemps arabe allait entraîner des changements positifs est en déclin. En 2015, seuls 38 % sont d'accord pour dire que le monde arabe se porte mieux suite au Printemps arabe, comparé à 54 % en 2014, 70 % en 2013 et 72 % en 2012.
L'institut de sondages PSB a réalisé 3 500 entretiens en face à face dans 16 pays arabes, exclusivement avec des hommes et des femmes arabes âgés de 18 à 24 ans, entre le 20 janvier et le 12 février 2015.
L'émergence de l'État islamique est perçue comme étant le principal obstacle auquel est confrontée la région, et moins de la moitié de la jeunesse arabe se montre confiante que son gouvernement puisse régler le problème. L'émergence de l'État islamique représente un souci majeur pour la jeunesse arabe, près de trois personnes sur quatre (73 %) se disant inquiètes de l'influence croissante du groupe, et près de deux personnes sur cinq (37 %) citant celui-ci comme étant le principal obstacle auquel est confronté le monde arabe. Parallèlement, moins de la moitié (47 %) des personnes interrogées pensent que leur gouvernement national est capable de gérer cette nouvelle menace.
Alors que le chômage demeure un souci majeur dans la région, de nombreux jeunes arabes sont désireux de démarrer leur propre entreprise. Lorsqu'on leur demande s'ils sont soucieux du chômage, la majorité (81 %) se déclare « inquiète » tandis que près de deux personnes sur cinq (39 %) envisagent de démarrer une entreprise dans les cinq ans à venir.
Les résultats complets sont disponibles sur le site arabyouthsurvey.com.
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