PARIS, July 12, 2012 /PRNewswire/ --
Lors du dernier Sommet des 28 et 29 juin, la crainte d'implosion de la zone euro affectant par ricochet le monde entier, a déclenché un sursaut de l'Union Européenne et plus seulement d'un Eurogroupe tétanisé car trop dominé par l'Allemagne et son approche rigoriste. D'où cette affirmation, probablement soufflée par l'Angleterre et les Etats-Unis, d'une « volonté de prendre toutes les mesures nécessaires pour calmer la tension sur les marchés, restaurer la confiance et ramener la croissance ».
Il était temps de s'affranchir de l'approche exclusivement technocratique et comptable de la résolution de la crise et, en ce sens, une étape importante a certainement été franchie.
L'impact des signaux positifs adressés aux marchés a d'ailleurs été immédiat : forte baisse des taux italiens et espagnols, hausse des marchés d'actions et notamment, des valeurs bancaires.
Pour autant, on peut regretter qu'un pas supplémentaire plus marqué n'ait pas été fait en direction de la BCE, donnant à cette dernière tous les pouvoirs associés traditionnellement à une banque centrale de plein exercice. Il est probable que, dans les prochains mois, les opérateurs de marchés resteront attentifs à l'évolution des prérogatives de cette institution comme ils le seront aux traductions concrètes des promesses qui ont été faites de recapitaliser les banques européennes les plus fragiles, espagnoles notamment, par le biais du fonds de soutien de la zone euro.
En effet, ne nous y trompons pas, les décisions prises fin juin - et dont l'application reste à venir - permettront peut-être d'éviter une spirale négative en Europe et dans le reste du monde et en ce sens elles peuvent contribuer à améliorer, pour les chefs d'entreprises et en Asie notamment, un climat qui devenait dangereusement attentiste. Elles ne permettent toutefois pas, à ce stade, d'envisager une réelle reprise de l'activité économique mondiale qui reste encore fragile, que ce soit en Chine, aux Etats-Unis et, naturellement, en Europe.
Alors, sauvés ? Sans doute pas, ou pas encore mais il est incontestable, pour reprendre l'aphorisme d'un chef d'Etat africain, que l'Europe qui était au bord du gouffre a fait, avec le sommet de fin juin, un grand pas…en arrière, afin d'éviter une chute irréversible.
Roland Fernet, Directeur Général
et Nathalie Martin Pelras, Directeur de la Gestion
Télécharger le Rapport de Gestion KBL Richelieu Gestion en cliquant sur ce lien :
http://www.kblrichelieu.com/iso_album/rdg_2012_1.pdf
Contact Presse :
Jeanine Griladze : +33(0)1-42-89-79-36
E-mail : [email protected]
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