PARIS, December 10, 2012 /PRNewswire/ --
Les marchés d'actions européens ont suivi un profil en « V » au mois de novembre. Après une légère hausse jusqu'à la réélection du président Obama, l'ensemble des indices européens et américains ont perdu en moyenne près de 5 % avant de les regagner et d'afficher ainsi de bonnes progressions sur le mois. De part et d'autre de l'Atlantique, le même événement est à l'origine du repli et de la reprise.
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La jambe de baisse observée au lendemain de la réélection de Barack Obama a ainsi résulté des craintes qu'une cohabitation avec une majorité républicaine à la Chambre des Représentants ne vienne compliquer la résolution d'ici au 31 décembre du problème du mur de la dette américaine. Cependant, des déclarations apaisantes des deux bords, ont ensuite rasséréné les investisseurs.
Dans la zone euro, alors que le consensus attendait une nette contraction de l'activité, la publication du PIB pour le troisième trimestre n'a marqué qu'une très légère baisse (- 0,1 %). D'autant que les chiffres de l'Italie, de l'Espagne et surtout de la France, qui réussit même à afficher une progression de son PIB, certes symbolique, ont positivement surpris. En outre, au nom d'une priorité redonnée à la croissance, les pays périphériques ayant fait le plus d'efforts jusqu'ici en matière budgétaire et fiscale, et notamment la Grèce, l'Italie et l'Espagne, ont semblé bénéficier d'une pause dans les sacrifices exigés d'eux par la troïka. L'Espagne a même reçu un satisfecit de Bruxelles pour ses efforts de consolidation de la dette, et la Grèce a été autorisée à racheter pour près de 30 Mds € de sa propre dette avec une décote prévue autour de 65 %.
Dans ce contexte, les primes de risque souveraines vis-à-vis du Bund allemand se sont détendues, le taux à 10 ans italien retombant le 30 novembre à 4,5 %, et le rendement du Bono espagnol à 5,3 %, réduisant ainsi largement leur écart avec les taux allemands. Alors qu'à l'été ces différentiels dépassaient les 5 % pour l'Italie et les 6 % pour l'Espagne, ils s'affichent désormais respectivement à 3 % et 3,9 %. Malgré la perte de son triple A, la France a également vu le « spread » de son OAT contre Bund divisé par 2 depuis avril dernier.
L'agenda général étant au retour de la croissance dans le monde, en Amérique, en Chine, au Brésil, en Europe, et même au Japon, qui brûle de s'extraire enfin de 20 ans de marasme et de déflation, la toile de fond économique donne des signes de nette amélioration.
De plus, avec une saisonnalité favorable s'ouvrant de novembre à mai, les marchés d'actions dont les multiples de capitalisation sont faibles, parfois de l'ordre de 10 fois les résultats, et dont les rendements sont élevés pourraient répondre favorablement aux signaux émis par les politiques, et reprendre leur marche en avant dans la foulée d'une année 2012 qui devrait s'achever sous les meilleurs auspices. A ce jour, l'espoir l'emporte nettement sur la crainte.
Roland Fernet, Directeur Général
et Nathalie Martin Pelras, Directeur de la Gestion
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