La Commission Européenne approuve Esmya® pour le traitement préopératoire de fibromes utérins (myomes)
BUDAPEST, Hongrie, February 27, 2012 /PRNewswire/ --
Gedeon Richter Plc. (« Richter ») a annoncé aujourd'hui que la Commission Européenne (CE) avait approuvé la commercialisation d'Esmya®, comprimés de 5mg, dans le cadre du traitement préopératoire des symptômes modérés à sévères desfibromes utérins. Cette décision fait suite à l'avis favorable du Comité des Médicaments à Usage Humain (CHMP) de l'Agence Européenne des Médicaments (EMA) du 16 décembre 2011 et concerne tous les pays membres de l'Union Européenne.
- L'ulipristal acétate a permis de réduire les saignements chez plus de 90% des patientes.
- Les saignements excessifs ont été contrôlés considérablement plus rapidement avec l'ulipristal acétate qu'avec l'acétate de leuprolide.
- L'ulipristal acétate a permis de réduire de manière significative la taille des fibromes et, chez les patientes n'ayant pas subi d'intervention chirurgicale, la réduction de volume a été maintenue pendant au moins 6 mois après l'arrêt du traitement.
L'approbation est fondée sur l'évaluation d'un large éventail de données précliniques, de données de qualité et de données cliniques relatives à 498 sujets traités par Esmya®, incluant des données issues des deux études cliniques pivots de Phase III, les études PEARL I et PEARL II.
« Cette approbation est le résultat du travail remarquable réalisé par notre équipe de PregLem. Nous sommes ravis qu'Esmya® soit mis à la disposition des patientes et des médecins de l'UE qui ont besoin d'une thérapie très efficace et favorisant le confort des patientes souffrant de fibromes utérins », déclare Erik Bogsch, Directeur Général de Gedeon Richter Plc. « Nous continuons à nous consacrer au développement de traitements médicaux destinés à améliorer la qualité de vie des femmes de tous âges.»
« L'approbation d'Esmya® signifie que des milliers de patientes européennes qui souffrent de fibromes auront maintenant à leur disposition une nouvelle approche ciblée pour le traitement médical de ces tumeurs bénignes. Esmya® constitue une option thérapeutique efficace et bien-tolérée, évitant les inconvénients des thérapies proposées actuellement », affirme le Dr. Ernest Loumaye, Directeur Généralde PregLem.
« Les études cliniques PEARL I et II ont démontré les avantages d'Esmya® en tant que traitement pré-chirurgical des fibromes utérins permettant un contrôle rapide des saignements et une réduction de la taille des fibromes. Ceci aidera les patientes à être dans de meilleures conditions pour l'intervention chirurgicale, et pourra permettre unacte chirurgical moins invasif », ajoute le Prof. Jacques Donnez, investigateur principal pour PEARL I et II.
A propos des fibromes utérins
Les fibromes utérins sont les tumeurs solides bénignes les plus fréquentes de l'appareil génital féminin. Ils touchent 20 à 25% des femmes en âge de procréer. On estime à environ 300 000 le nombre d'actes chirurgicaux effectués chaque année en Europe dont l'indication est un fibrome utérin, dont 230 000 hystérectomies. Les symptômes du fibrome utérin sont des saignements utérins excessifs, une anémie, des douleurs, des mictions fréquentes ou de l'incontinence urinaire et une infertilité. Les agonistes de la GnRH étaient le seul traitement préopératoire des fibromes utérins approuvé à ce jour. Leur utilisation reste toutefois relativement limitée du fait des effets secondaires liés à l'abaissement du taux d'œstrogènes à un niveau post-ménopause (bouffées de chaleur, dépression, changementsd'humeur, perte de libido, vaginite et perte de densité minérale osseuse).
A propos d'Esmya®
Esmya® en comprimés de 5mg contenant de l'ulipristal acétate est le premier composé d'une nouvelle classe de médicaments, modulateur sélectif des récepteurs de la progestérone, actif par voie orale, et qui bloque de façon réversible les récepteurs de la progestérone dans les tissus ciblés. Comme récemment publié dans le New England Journal of Medicine[1, 2, 3], ce traitement consistant en une prise par jour pendant 12 semaines (à la différence des agonistes de la GnRH administrés par injection), parvient à stopper les saignements utérins, à corriger l'anémie et à réduire le volume des fibromes. Il améliore donc la qualité de vie de la patiente sans entraîner les effets secondaires associés au taux d'œstrogènes très bas résultant de la prise d'agonistes de la GnRH. Il n'y a actuellement pas de données disponibles concernant la poursuite du traitement au-delà de 3 mois.
A propos des études pivots
PEARL I, une étude randomisée de phase III, en contrôle parallèle par placebo et en double aveugle, a montré-que:
- les saignements utérins ont été réduits chez 91% des femmes à qui a été administré ulipristal acétate 5 mg, chez 92% des femmes traitées avec de l'ulipristal acétate 10 mg et chez 19% celles sous placebo (P<0,001).
- Les taux d'aménorrhée se sont élevés respectivement à 73%, 82%, et 6%, , ce symptome étant observé dans les 10 jours chez la majorité des patientes traitées avec de l'ulipristal acétate.
- Les évoltions moyennes du volume total des fibromes étaient de −21%, −12%, et +3% (P = 0,002 pour l'ulipristal acétate 5 mg par rapport au placebo, et P = 0,006 pour l'ulipristal acétate10 mg par rapport au placebo).
- Comparativement au placebo, les deux doses d'ulipristal acétate ont permis de réduire les douleurs (en particulier les douleurs modérées ou sévères), dont l'intensité a été mesurée à l'aide du Questionnaire abrégé de McGill sur la douleur.
- L'ulipristal acétate a entraîné des modifications endométriales histologiques ebénignes qui ont disparu 6 mois après la fin de la thérapie.
- La fréquences des 'effets indésirables n'était pas significativement différent entre les trois groupes. Des maux de tête et une sensibilité au niveau des seins ont été les effets gênants les plus fréquemment associés à la prise d'ulipristal acétate mais ils ne se sont pas manifestés de manière plus fréquente que dans le groupe placebo.
PEARL II, un essai en double aveugle, avec double placebo, de phase 3 comparant l'acétate d'ulipristal avec l'agoniste de la gonadolibérine (GnRH) injectable (acétate de leuprolide) a mis en évidence les points suivants:
- Les saignements utérins ont été contrôlés chez 90% des patientes recevant 5 mg d'acétate d'ulipristal, chez 98% de celles recevant 10 mg d'acétate d'ulipristal et chez 89% de celles recevant l'acétate de leuprolide.
- De façon statistiquement significative, le contrôle des saignements a été plus rapide chez les patientes recevant 5 mg d'acétate d'ulipristal ou 10 mg d'acétate d'ulipristal, comparativement à celles recevant l'acétate de leuprolide.
- Les temps moyens écoulés avant l'apparition d'une aménorrhée étaient de 7 jours chez les patientes recevant 5 mg d'acétate d'ulipristal, de 5 jours chez celles recevant 10 mg d'acétate d'ulipristal et de 21 jours chez celles recevant l'acétate de leuprolide.
- Tous les traitements ont réduit le volume des trois plus grands fibromes, avec des réductions moyennes au bout de 13 semaines de 36% dans le groupe recevant 5 mg d'acétate d'ulipristal, de 42% dans le groupe recevant 10 mg d'acétate d'ulipristal et de 53% dans le groupe recevant l'acétate de leuprolide.
- Chez les patientes n'ayant pas subi d'hystérectomie ou de myomectomie, l'acétate d'ulipristal a démontré un effet plus durable sur la réduction du volume des fibromes au bout de 6 mois sans traitement, comparativement à l'acétate de leuprolide.
- Des bouffées de chaleur modérées à sévères ont été observées chez 11% des patientes recevant 5 mg d'acétate d'ulipristal, chez 10% de celles recevant 10 mg d'acétate d'ulipristal et chez 40% de celles recevant l'acétate de leuprolide (p<0,001 pour chaque dose d'acétate d'ulipristal par rapport à l'acétate de leuprolide).
- Il n'y a pas eu de différence significative observée entre les groupes recevant de l'acétate d'ulipristal et le groupe recevant l'acétate de leuprolide dans la proportion de patientes rapportant d'autres effets indésirables ou interrompant le traitement à cause d'effets indésirables.
A propos de Richter
Basée à Budapest, en Hongrie, Gedeon Richter Plc. (http://www.richter.hu) est une société pharmaceutique importante en Hongrie et l'une des plus grandes en Europe centrale et orientale, disposant d'une présence directe croissante en Europe occidentale dans le domaine de la gynécologie. En 2011, Richter a enregistré un chiffre d'affaires d'environ 1,1 milliard d'euros (1,5 milliard de dollars américains) et une capitalisation boursière totalisant 2,1 milliards d'euros (2,7 milliards de dollars américains). Le portefeuille de produits de la société englobe la quasi-totalité des domaines thérapeutiques importants, notamment la gynécologie, le système nerveux central et les maladies cardiovasculaires. La société possède l'unité de R&D la plus grande d'Europe centrale et orientale. Ses activités de recherche originales se concentrent sur les troubles du SNC avec des cibles cliniques principales comprenant la schizophrénie, l'anxiété, les douleurs chroniques et la dépression. Grâce à son expertise largement reconnue en matière de chimie des stéroïdes, Richter joue également un rôle significatif dans le domaine de la santé des femmes à l'échelle mondiale.
PregLem SA (http://www.preglem.com), une filiale à 100% de Richter, est une société biopharmaceutique suisse basée à Genève et dédiée au développement et à la commercialisation de nouvelles classes de médicaments destinés aux maladies gynécologiques bénignes. PregLem possède une équipe de direction expérimentée, avec une expérience importante dans le développement, l'homologation et la commercialisation de médicaments en médecine de la reproduction.
1 Donnez J. et al. N Engl J Med. 2012 2 fév.; 366(5): 409-420
2 Donnez J. et al. N Engl J Med. 2012 2 fév.; 366(5): 421-432
3 Stewart EA. N Engl J Med. 2012 2 fév.; 366(5): 471-473
Renseignements complémentaires :
Richter (Budapest, Hongrie)
Investisseurs : Katalin Ördög +36-1-431-5680
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