La Taxe sur l'Huile de Palme du Président Français François Hollande est une atteinte aux moyens de subsistance africains
Le Sénat français, en rejetant la taxe sur l'huile de palme du Gouvernement, montre sa solidarité avec les Africains
ACCRA, Ghana, 13 mai 2016 /PRNewswire/ -- Aujourd'hui, le Centre IMANI pour la politique et l'éducation, le deuxième think-tank le plus influent au Ghana, et l'Initiative pour l'Analyse des Politiques Publiques (IPPA), le think tank principal au Nigéria, invitent le gouvernement français à retirer sa proposition de taxe sur l'huile de palme, en raison de l'impact négatif majeur sur les agriculteurs et communautés africaines.
Le Sénat français a rejeté la taxe le 11 Mai – mais cette dernière est susceptible d'être réinstaurer par le gouvernement et l'Assemblée Nationale.
Franklin Cudjoe, Président du Centre IMANI, a déclaré -
« La taxe sur l'huile de palme du gouvernement français est une attaque directe sur les moyens de subsistance des agriculteurs africains. À travers l'Afrique, y compris au Ghana, les agriculteurs cultivent le palmier à huile afin d'améliorer leur niveau de vie et sortir ainsi de la pauvreté. La taxe du président Hollande pose un problème aux communautés agricoles à travers l'Afrique subsaharienne. Pour cette raison, la taxe doit être abandonnée.
« Les sénateurs français ont réalisé que l'engagement de la France envers l'Afrique ne pouvait être mesuré que par des mots – mais avec des actions. Le rejet de la taxe sur l'huile de palme montre que le Sénat français soutient le développement africain.
« Il est inacceptable que le président Hollande soit déterminé à infliger une telle sanction à l'Afrique en préconisant une taxe nuisible sur l'huile de palme ».
Thompson Ayodele, Directeur de l'IPPA, a déclaré -
« Au lieu d'imposer une taxe dommageable sur l'huile de palme, le président Hollande devrait tenir sa promesse faite en 2012, lorsqu'il avait déclaré qu'il n'interfèrerait pas dans le développement de l'Afrique. Une nouvelle promesse brisée par Hollande pour le peuple Africain.
« Le gouvernement français doit abandonner ce projet de taxe immédiatement »
La proposition du gouvernement français de taxe différentielle sur l'huile de palme est un obstacle évident au commerce qui pourrait bloquer l'accès au marché pour l'huile de palme, un produit essentiel à travers l'Afrique sub-saharienne. La taxe est clairement préconisée pour soutenir les intérêts non compétitifs domestiques français. Cela étant, le Président Hollande augmente le prix des produits alimentaires pour son peuple, et touche par la même occasion, certaines des communautés les plus pauvres du monde.
Plus de 30.000 Ghanéens travaillent à différents niveaux dans l'industrie de l'huile de palme – et 80% de la production d'huile de palme du Ghana provient de petits producteurs. L'Agence Française de Développement (AFD) a même financé des plans pour aider les petits producteurs de palmiers à huile au Ghana, mettant en avant les avantages apportés par l'huile de palme. Les petits producteurs produisent 80% de l'huile de palme Nigérienne, et ils comptent sur cette dernière pour nourrir leurs familles et ainsi améliorer leurs conditions de vie. Dans le monde entier, on compte plus de 4 millions de petits agriculteurs cultivant le palmier à huile.
Les contribuables français soutiennent le travail de l'AFD, qui utilise avec succès l'huile de palme comme un outil pour construire le succès agricole en Afrique. Maintenant, le Président Hollande veut imposer des taxes sur l'huile de palme qui résulte de ce succès africain. Aider l'Afrique puis, par le biais d'une taxe, tout lui reprendre. C'est une stratégie coloniale afin que le monde en développement reste englué dans la pauvreté.
Les contribuables français sont également confus: Leurs impôts sont utilisés pour aider l'Afrique, puis leur gouvernement impose des taxes punitives sur les gens qu'ils sont censés aider. Ces taxes vont également augmenter les prix des produits alimentaires pour les consommateurs français ... de telle sorte que la taxe sur l'huile de palme va vraiment toucher tout le monde, y compris ses propres électeurs.
L'Initiative pour l'Analyse des Politiques Publiques (IPPA), est le think tank Nigérien de recherche politique. Sa préoccupation majeure concerne les institutions qui améliorent le développement économique et la création de richesse, avec un accent particulier sur l'Afrique et le Nigeria.
Le Centre IMANI pour la politique et l'éducation est le premier think-tank au Ghana, produisant des recherches pertinentes et de hautes qualités. Le Centre IMANI met l'accent sur la collaboration avec la société civile afin de façonner l'agenda national, régional, et mondial.
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