Selon de nouvelles données, DIFICLIR™ (fidaxomicine) réduit la récurrence et permet des économies lorsqu'utilisé comme traitement de première intention des infections à Clostridium difficile
CHERTSEY, Angleterre, May 14, 2014 /PRNewswire/ --
La Société européenne de microbiologie clinique et de pathologie infectieuse (ESCMID) a identifié la récidive comme étant le problème le plus important dans le traitement de l'ICD.[1]
Selon de nouvelles données présentées au 24eCongrès européen de microbiologie clinique et des maladies infectieuses (ECCMID), la fidaxomicine est cliniquement efficace comme traitement de première intention et permet des économies dans le traitement de l'infection à Clostridium difficile (ICD), une maladie potentiellement fatale.[2] Le traitement à base de fidaxomicine a réduit le taux de récidive chez les patients souffrant d'une ICD[2] et entraîné des économies de plus de 48 000 £ pour la NHS au Royaume-Uni par rapport au traitement traditionnel (vancomycine ou métronidazole).[3]
L'étude menée au St George's Hospital de Londres (Angleterre) est la première de ce genre et analyse l'utilisation de la fidaxomicine comme traitement de première intention pendant une année chez tous les adultes ayant reçu un diagnostic d'ICD, y compris des populations exclues auparavant des essais randomisés et contrôlés de Phase III.[2],[4] Les données collectées chez 62 patients traités avec fidaxomicine pendant la période d'évaluation de 12 mois ont été comparées aux données obtenues dans une étude rétrospective de cohorte recevant le traitement traditionnel (vancomycine ou métronidazole) durant 12 mois.[5]
Seulement 6 % des patients traités avec fidaxomicine ont connu une récurrence de l'ICD dans les 28 jours suivant la fin du traitement, par rapport à un taux de récurrence de 20 % pour le traitement avec vancomycine/métronidazole pendant l'année précédente.[5] La récurrence constitue un défi de taille dans le traitement de l'ICD et des études antérieures montrent que les patients qui ont déjà connu une récurrence courent un risque de 40 % d'un nouvel épisode d'ICD.[6] Il està noter que dans cette étude réelle, aucune deuxième récidive n'a été signalée chez les patients traités avec fidaxomicine. Par conséquent, la réduction du taux de récidive et de la durée de l'hospitalisation depuis l'introduction de la fidaxomicine comme traitement de première intention de l'ICD a entraîné des économies globales.[5]
Le Dr Tim Planche, investigateur principal et consultant en microbiologie au St George's Hospital, a commenté les résultats en ces termes : « Nous avons décidé, il y a plus d'un an et demi, de commencer à utiliser la fidaxomicine comme traitement de première intention pour tous les cas d'infection à Clostridium difficile à St George's, à la suite des résultats intéressants des essais cliniques indiquant un taux de récidive moindre de l'infection. Après l'analyse de nos données, nous sommes ravis de constater que les mêmes effets se retrouvent chez nos patients réels. Notre équipe a également examiné la rentabilité de l'utilisation de la fidaxomicine et nous sommes convaincus de ses avantages en termes de coût. À la suite de cette expérience positive, nous sommes contents de continuer à utiliser ce médicament comme traitement de première intention et estimons que d'autres hôpitaux devraient l'utiliser dans le cadre de leurs stratégies de traitement et de contrôle de l'infection à Clostridium difficile. »
Selon les conclusions de cette étude phare, le comité pharmaceutique et thérapeutique de l'hôpital soutient l'utilisation recommandée de la fidaxomicine comme traitement de première intention chez les patients adultes souffrant d'ICD.[5]
L'ICD est l'une des causes les plus fréquentes de la diarrhée associée aux antibiotiques et les cas graves peuvent conduire à une chirurgie de l'intestin et même au décès.[7] Les patients hospitalisés souffrant d'une ICD sont trois fois plus susceptibles de décéder à l'hôpital (ou un mois après l'apparition de l'infection) que ceux sans ICD.[8],[9] La récidive est un problème majeur dans le traitement de l'ICD ; 25 % des patients connaissent une récurrence de l'ICD en l'espace d'un mois[10],[11],[12] et les patients qui ont déjà eu une récurrence courent un risque de 40 % d'un nouvel épisode d'ICD.[6]
Le professeur Oliver Cornely du Centre hospitalier universitaire de Cologne (Allemagne) a ainsi commenté les résultats : « La récidive est l'un des principaux défis de la prise en charge optimale de l'ICD. Par conséquent, le taux significativement plus faible de récurrence de la maladie avec fidaxomicine comparé à la vancomycine est une étape importante dans la réduction de la morbidité et de la mortalité possible associées à l'ICD. Le traitement de l'ICD a peu changé au cours des 20 dernières années. Ces données réelles montrent que le nouveau traitement permet d'améliorer les résultats chez les patients et réduit le fardeau important de cette maladie, ce qui devrait entraîner une meilleure prise en charge de l'ICD dans la pratique clinique. »
Ces résultats constituent les conclusions préliminaires d'une cohorte plus importante de données réelles recueillies et analysées à travers le Royaume-Uni pour évaluer l'efficacité de la fidaxomicine. Les données obtenues dans d'autres centres d'étude devraient être présentées vers la fin de cette année.
REMARQUES À L'INTENTION DES RÉDACTEURS
À propos de l'Infectionà Clostridium difficile
L'ICD est une maladie grave causée par l'infection de la muqueuse interne du côlon par la bactérie C. difficile. Cette bactérie produit des toxines qui entraînent une inflammation du côlon, des diarrhées et, dans certains cas, le décès.[13] Les patients développent généralement une ICD après la prise d'antibiotiques à large spectre qui perturbent la flore intestinale, ce qui permet à la bactérie C. difficile de se développer.[14] L'ICD est la principale cause de diarrhée contractée en hôpital (nosocomiale) dans les pays industrialisés [15] et le risque d'apparition et de récurrence de l'ICD est particulièrement élevé chez les patients âgés de 65 ans et plus.[16] La récurrence de l'ICD concerne jusqu'à 25 % des patients dans les 30 jours suivant le traitement initial au moyen des thérapies actuelles.[10],[11],[12] L'ESCMID a identifié la récidive comme le problème le plus important dans le traitement de l'ICD.[1]
À propos d'Astellas Pharma Europe Ltd.
Basée au Royaume-Uni, Astellas Pharma Europe Ltd. est le siège européen de la société Astellas Pharma Inc., dont le siège social est situé à Tokyo. Astellas est une société pharmaceutique qui se consacre à l'amélioration de la santé de la population mondiale en proposant des produits pharmaceutiques innovants et fiables. En tant que société mondiale, Astellas est déterminée à combiner des capacités exceptionnelles de recherche et développement (R&D) et de marketing pour poursuivre son développement au sein du marché pharmaceutique mondial. Astellas Pharma Europe Ltd. supervise 21 bureaux affiliés situés en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique. En outre, la société dispose d'un site de R&D et de trois usines de production en Europe. La société emploie environ 4 300 personnes dans ces régions. Pour tout renseignement complémentaire sur Astellas Pharma Europe, veuillez consulter le site http://www.astellas.eu/.
Références
1. Bauer MP, et al. European Society of Clinical Microbiology and Infectious Disease (ESCMID): treatment guidance document for Clostridium difficile-infection (CDI). Clin Microbiol Infect. 2009;15:1067-79.
2. Planche T, et al. Cost-effectiveness of fidaxomicine as first-line treatment for Clostridium difficile infection. Résumé présenté lors de l'ECCMID 2014.
3. Données archivées d'Astellas DIF14036UK.
4. Cornely A, et al. Fidaxomicine versus vancomycin for infection with Clostridium difficile in Europe, Canada, and the USA: a double-blind, non-inferiority, randomised controlled trial. Lancet Infect Diseases. 2012:12;281-289.
5. Données archivées d'Astellas FDX/13/0090/EUi.
6. Kelly CP, LaMont JT. Clostridium difficile - more difficult than ever. N Engl J Med. 2008;359(18): 1932−1940.
7. Ananthakrishnan AN. Clostridium difficile infection: epidemiology, risk factors and management. Nat Rev Gastroenterol Hepatol. 2011;8:17-26.
8. Oake N, et al. The effect of hospital-acquired Clostridium difficile infection on in-hospital mortality. Arch Intern Med. 2010;170:1804-10.
9. Hensgens MP, et al. All-Cause and disease-specific mortality in hospitalized patients with Clostridium difficile infection: a Multicenter Cohort Study. Clin Infect Dis. 2013;56:1108-16.
10. Lowy I, et al. Treatment with Monoclonal Antibodies against Clostridium difficile Toxins. N Engl J Med. 2010;362;3:197-205.
11. Bouza E, et al. Results of a phase III trial comparing tolevamer, vancomycin and metronidazole in patients with Clostridium difficile-associated diarrhoea. Clin Micro Infect. 2008;14(Suppl 7):S103-4.
12. Louie TJ, et al. Fidaxomicine versus vancomycin for Clostridium difficile infection. N Engl J Med. 2011;364:422-31.
13. Poutanen SM, et al. Clostridium difficile-associated diarrhoea in adults. CMAJ. 2004;171:51-8.
14. Kelly CP, et al. Clostridium difficile infection. Ann Rev Med. 1998;49:375-390.
15. Crobach MJ, et al. European Society of Clinical Microbiology and Infectious Diseases (ESCMID): Data review and recommendations for diagnosing Clostridium difficile-infection (CDI). Clin Micro Infect. 2009;15:1053-1066.
16. Pepin J, et al. Increasing risk of relapse after treatment of Clostridium difficile colitis in Québec, Canada. Clin Infect Dis. 2005;40:1591-7.
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