WWF-Canada appelle à un meilleur contrôle de la pêche au capelan
ST JOHN'S, Terre-Neuve, August 25, 2016 /PRNewswire/ --
De petits poissons passent à travers les mailles du filet à Terre-Neuve
La pêche au capelan à Terre-Neuve-et-Labrador doit faire l'objet d'un meilleur contrôle, a affirmé aujourd'hui WWF-Canada en réponse à cette demande de fermer complètement la pêche au capelan.
Au début du mois d'août, WWF-Canada a publié un rapport sur le poisson fourrage, Food for All, avertissant que dans 75 % des pêcheries de poissons fourrages, le statut des réserves n'est pas connu, ce qui inclut toutes les pêcheries de capelan. Ces petits poissons sont essentiels à la survie de prédateurs tels que les baleines et les oiseaux marins, ainsi que pour le rétablissement des pêcheries commerciales telles que la morue du Nord.
« Les pêcheries de capelan devraient être évaluées tous les ans et les réserves devraient être contrôlées à l'aide de relevés acoustiques, afin qu'une estimation précise des ressources soit utilisée au moment de déterminer le taux admissible de captures », a déclaré Aurélie Cosandey-Godin, spécialiste sénior des océans chez WWF-Canada. « Pêches et Océans Canada devrait mettre en œuvre un approche moderne et fondée sur les écosystèmes pour les pêcheries, une approche qui prendrait en compte les besoins de plusieurs espèces et pas seulement d'un stock unique, afin d'assurer la viabilité à long terme des poissons fourrages et des prédateurs qui en dépendent. »
Des spécialistes des poissons fourrages de WWF-Canada sont disponibles pour des entretiens.
Qu'est-ce que le capelan ?
- Les capelans sont des petits poissons qui représentent une source de nourriture importante pour les oiseaux marins, les baleines, les phoques et plusieurs espèces de poissons de fond, dont la morue.
- Les capelans sont présents dans les eaux froides de l'Atlantique Nord-Ouest, particulièrement dans la province de Terre-Neuve-et-Labrador.
Pêche commerciale
- Il existe quatre pêcheries dans le Canada atlantique : deux dans le golfe du Saint-Laurent et deux à Terre-Neuve-et-Labrador. La pêche commerciale représente près de 10 millions $ par an.
- Les capelans étaient traditionnellement pêchés dans l'estuaire du Saint-Laurent et dans le golfe du Saint-Laurent pour être utilisés comme fertilisants ou appâts.
- Aujourd'hui, il existe un marché lucratif des œufs de poisson, qui sont principalement vendus sur le marché japonais pour être utilisés sur les sushis comme masago (œufs oranges). La pêche actuelle cible les grandes femelles œuvées.
WWF-Canada appelle à :
- La reconnaissance du manque actuel de données concernant la pêche au capelan, et l'élaboration d'un plan pour combler ces manques par Pêches et Océans Canada et les parties prenantes concernées.
- La réalisation d'évaluations de la pêche au capelan chaque année (comme c'était le cas avant 2008) et non tous les deux ans dans la province de Terre-Neuve-et-Labrador.
- Des relevés acoustiques du golfe du Saint-Laurent, où il n'y a actuellement aucun contrôle des quantités de capelans. C'est la manière la plus précise d'évaluer la quantité de capelans.
À propos du Fonds mondial pour la nature Canada
WWF-Canada crée des solutions pour répondre aux problèmes environnementaux les plus importants pour les Canadiens. Nous travaillons dans des lieux uniques et importants sur le plan écologique afin que la nature, la faune et les hommes prospèrent ensemble. Parce que nous faisons tous partie de la vie sauvage. Pour tout complément d'information, rendez-vous sur wwf.ca.
Catharine Tunnacliffe, spécialiste des communications, [email protected] , +1-647-624-5279.
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